vendredi, novembre 22, 2024

Uber bientôt au Sénégal: Vers une concurrence sans merci avec les taxis jaunes-Noirs

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La compagnie américaine Uber étale ses tentacules en Afrique. Après Johanesbourg en 2013, Nigeria, Kenya et Maroc la société a déjà dans sa ligne mire le Sénégal et la Cote d’ivoire. Comme partout où elle passe, Uber mettra certainement les Taxis jaunes-noirs sur les nerfs.

Uber arrive très tranquillement en Afrique compte tenu des contraintes de permis conduire, méthodes de paiements, de la connexion internet…

« L’Afrique est le dernier continent dont le potentiel n’a pas encore été exploré. Le manque de transports publics y est un problème majeur pour les agglomérations et nous offrons une véritable alternative à la voiture individuelle »,se félicite Alon Lits, directeur général d’Uber en Afrique subsaharienne, qui a désormais dans sa ligne de mire le Sénégal et la Côte d’Ivoire. « Dans la ­plupart des villes où nous sommes présents, les gens ont un chauffeur à leur disposition en quatre ou cinq minutes. »

Présent dans 51 pays et 253 villes en 2015, Uber a créé une application mobile qui met en relations passagers et conducteurs réalisant des services de transport. Quiconque peut faire du taxi sans nécessairement avoir une licence de taxi ou un jaune-noir. Uber vérifie cependant la validité des permis de conduire des chauffeurs et peut même aller fouiller dans leurs antécédents criminels.

Même si elle est valorisée à plus de 70 milliards de dollars US, la compagnie ne fait pas que des heureux. Elle est interdite dans beaucoup de pays qui l’accusent de concurrence déloyale. La province du Québec au Canada vient d’interdire les activités Uber sur son territoire. Les taximans sénégalais et ivoiriens seront certainement dans la défensive contre cette puissante licorne de la technologie derrière qui se cache le fameux Google.

Au Kenya, des voitures ont été vandalisées, et en Égypte, le gouvernement a promis de mieux encadrer l’activité des VTC à la suite d’une vague de manifestations, apprend t-on dans le journal Lemonde. On se rappelle du sénégalais Modou Diagne tué aux États-Unis, un chauffeur de Taxi Uber.

Mais il ne faudrait pas juste voir le coté négatif, la société permet à plusieurs personnes de pouvoir gagner de l’argent en transportant des clients, les fournisseurs de Téléphonie et internet se frotteront aussi les mains.

Source: Intelligence-Affaire