Socialnetlink La deuxième édition du concours « Mon idée, mon entreprise », organisé par l’Agence universitaire de la Francophonie au sein de l’Institut universitaire de technologie de Douala, a couronné la République centrafricaine, la République démocratique du Congo et l’Île Maurice comme les grands vainqueurs. Après quatre jours de travaux intenses, au cours desquels les candidats ont présenté leurs projets à un jury pluridisciplinaire et international, les lauréats ont été annoncés et récompensés.
Jolidon Sadok LOLO-NDONGA, de l’université de Bangui en République centrafricaine, a remporté le premier prix de la meilleure idée d’entreprise, d’une valeur de 3 000 euros (environ 2 millions de FCFA). Son projet, intitulé « Intensification de l’agriculture par la production et la commercialisation d’engrais naturels », vise à améliorer le rendement des producteurs en Centrafrique. « Mon projet consiste à produire des engrais naturels pour lutter contre l’insécurité alimentaire et favoriser la protection de l’environnement », a-t-il déclaré avec enthousiasme à la fin de la cérémonie.
Elie MBEKI, de l’université de Kinshasa en République démocratique du Congo, a remporté le prix de la meilleure innovation féminine, d’une valeur de 2 000 euros (1,3 million de FCFA). Son projet, baptisé « La Fleur Spice », propose une unité de transformation d’épices en bouillon d’assaisonnement naturel. Elle souligne : « Nous avons voulu proposer cette solution pour pallier au problème sanitaire causé par la consommation des bouillons cube, qui ont la réputation de causer des maladies chroniques ».
Le prix de la meilleure innovation verte, également d’une valeur de 2 000 euros, a été décerné au projet « Ecolozik : solutions d’emballage durables pour l’industrie du vêtement » porté par Kevin HENRAGE, de l’université de Maurice.
Le jury, composé d’entrepreneurs, d’experts financiers et comptables ainsi que de professeurs d’universités, a évalué les projets selon plusieurs critères. Jean Claude EBE EVINA, expert financier et président du jury, a souligné les éléments qui ont fait la différence : « La qualité de l’idée, son adéquation à un problème réel, le niveau de développement technique atteint par le projet et sa transversalité. » Il a ajouté : « Nous avons également pris en compte des critères tels que la protection de l’environnement et la question du genre ».
La deuxième édition de la finale inter-régionale du concours d’entrepreneuriat étudiant « Mon idée, mon entreprise », couvrant les régions de l’Afrique australe et de l’océan Indien, de l’Afrique centrale et des Grands Lacs, ainsi que de l’Afrique de l’Ouest, s’est déroulée du 26 au 29 juin. Vingt candidats représentant dix-huit pays étaient en lice pour ce prestigieux concours.
Article rédigé avec Telesud ( crédit images)
