Du 2 au 3 février 2023 se tenait à Dakar, au CICAD, le second Sommet sur le Financement des Infrastructures en Afrique (DFS-2): mobilisation des États et du secteur privé et matérialisation de promesses de financements pour les 22 projets dans le secteur des transports, des TIC, de l’énergie et de l’eau. L’Afrique amorce un tournant positif pour relancer son économie régionale, intra-africaine et retrouver sa place au sein de l’économie mondiale.
Le deuxième Sommet de Dakar sur le financement des infrastructures en Afrique, qui s’est tenu au CICAD, a donné lieu à des tables rondes, des discours officiels et des rencontres entre partenaires publics et privés. Le sommet visait à mobiliser les principales parties prenantes autour des efforts de l’Union africaine et de l’AUDA-NEPAD pour accélérer la mise en œuvre des projets d’infrastructure régionaux prioritaires. Le sommet a réuni les plus hauts décideurs des secteurs public et privé pour trouver des moyens pratiques d’améliorer la préparation des projets et d’aligner les besoins des projets sur les initiatives de financement existantes.
« Il y a urgence à prendre conscience de l’importance des infrastructures pour le développement de l’Afrique. Nous ne pouvons pas accélérer l’intégration, la croissance, le commerce, le développement, la paix et la sécurité sans infrastructures. » déclare Nardos Bekele-Thomas, Directrice générale du NEPAD.
Cet événement de haut niveau de deux jours a été accueilli conjointement par le gouvernement du Sénégal et a vu la participation de plusieurs chefs d’État et de gouvernement, dont S.E. Macky Sall, président de la République du Sénégal, et S.E. Paul Kagame, président de la République du Rwanda, ainsi que les premiers ministres de la République algérienne démocratique et populaire, de la République Arabe d’Égypte et de la République du Sénégal, et plus de 18 ministres des finances, de la planification économique, des infrastructures et des travaux publics. Le Sommet a placé les infrastructures comme pierre angulaire du développement du continent et a appelé les participants à s’engager dans des actions concrètes pour faire avancer le continent. À cette fin, le sommet a permis la signature d’accords de partenariat et de manifestations d’intérêt pour financer le développement de corridors intra-africains intégrés.
« On ne le dira jamais assez : l’infrastructure, c’est le nerf du développement, et le fil conducteur de l’intégration ; parce que c’est elle qui soutient l’activité économique et assure la mobilité indispensable au processus d’intégration. Or, en Afrique, notre déficit en infrastructures physiques et numériques reste encore élevé. », Macky Sall, Président de la République du Sénégal.
« Nous encourageons tous les États à consacrer au moins 5% de leurs fonds de pension, de leurs fonds souverains et de leurs actifs pour le développement de ces infrastructures vitales pour le développement du continent. L’appui du secteur privé est tout aussi clé pour mobiliser les 8 milliards de dollars qui nous permettront de mener à bien les projets portés par le PIDA PAP 2 au cours des cinq prochaines années. » Nardos Bekele-Thomas, Directrice générale du NEPAD.
Les résultats du Sommet de Dakar sont positifs et encourageants, soulignant la détermination de l’Afrique à atteindre les objectifs fixés par l’Agenda 2063 de l’Union africaine, pour développer des infrastructures de classe mondiale permettront l’intégration du continent.