Le continent africain reçoit chaque année, plus de 30 millions de cyberattaques. L’annonce a été faite ce mercredi 09 juin par Adnane Ben Halima, VP chargé des relations publiques de Huawei Northern Africa lors d’une conférence de presse , en marque de l’annonce de l’ouverture en Chine, d’un centre de transparence ( cybersécurité) de la filiale chinoise.
L’Afrique est très vulnérable en matière de cybersécurité. La preuve, chaque année, 30 millions de cyberattaques sont recensées sur le continent.
Selon Adnane Ben Halima, «les attaques les plus fréquentes sont les ransomwares qui ciblent souvent des banques».
C’est une technique qui consiste à demander une rançon suite à une attaque sur des ordinateurs ou fichiers qui peuvent être cryptés et confisqués par les pirates.
Ces dernières visent également les gouvernements africains à travers des attaques des sites internet de l’administration.
Face à cette problématique, le VP chargé des relations publiques de Huawei Northern Africa a expliqué comment Huawei compte relever le défi pour ses clients.
«A travers le centre de transparence , Huawei fournit aux gouvernements et à ses clients partenaires des engagements plus fermes en matière de cybersécurité et un meilleur soutien de coopération» dit-il.
Au cours des 10 derniers années, plus de 700 délégations ont été déjà reçues dans les différents centres de transparence dont les fonctions touchent la démonstration, l’expérience, la communication, l’innovation, la vérification de la sécurité
Aujourd’hui, plus de trois milliards de personnes transitent sur les infrastructures de Huawei partout dans le monde avec une installation de 1500 réseaux dans plus de 170 pays.
Un chiffre qui pourrait évoluer selon Adnane Ben Halima qui ajoute que Huawei s’est engagée à protéger la vie privée de ses utilisateurs et s’est conformée à toutes les lois connexes y compris RGPD de l’Union européenne. D’ailleurs, ajoute l’expert, la politique de la filiale chinoise est de ne jamais divulguer des données personnelles pour des gains commerciaux.
L’absence de législation, un frein pour l’Afrique
La législation constitue aujourd’hui l’un des plus grands défis pour le continent africain dans le domaine de la Cybersecurité. A l’heure actuelle, plusieurs pays n’ont pas une législation liée à la question. Même si la volonté existe, il faut miser sur la sensibilisation pour régler plusieurs problématiques.
«A part la convention de Malabo, de l’Union Africaine sur la Cybersécurité et la protection des données personnelles, il n’y a pas d’autres initiatives qui fédèrent sur ce point en Afrique. Il faut donc miser sur la sensibilisation en faisant du Numérique une priorité. C’est pourquoi avec nos partenaires, nous mettons l’accent sur l’accompagnement, le respect de la vie privée, l’ouverture et la transparence. Ce qui constitue un moyen rapide d’aller plus vite dans l’accélération des économies numériques et de la transformation digitale» conseille Adnane Ben Halima.