dimanche, novembre 24, 2024

Fatick intègre le Réseau mondial des villes apprenantes de l’Unesco

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La ville de Fatick (centre) a rejoint le Réseau mondial des villes apprenantes de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), grâce au parrainage de Mantes-La-Jolie, a-t-on appris de cette commune française de la région Île-de-France.


 Le Réseau mondial des villes apprenantes réunit des collectivités désireuses de promouvoir ‘’un apprentissage intégrateur’’ et de ‘’favoriser une culture de l’apprentissage tout au long de la vie’’. 

‘’La ville de Mantes-la-Jolie s’est battue pour que la ville de Fatick accède au Réseau mondial des villes apprenantes’’, a dit Amadou Talla Daffe, adjoint du maire de Mantes-la-Jolie, chargé de la concertation et de l’innovation au sein du conseil municipal de la ville française. Il s’entretenait avec des journalistes, mardi, au terme d’une visioconférence sur la coopération entre les communes de Fatick et de Mantes-La-Jolie, rapporte l’Aps.

 ‘’L’adhésion de la ville de Fatick est un engagement que nous avons pris depuis plus d’un an à Hambourg (Allemagne), dans le cadre de la préparation de la conférence des villes apprenantes’’, a-t-il ajouté en présence de conseillers municipaux des deux villes. 

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‘’On avait pris l’engagement de faire en sorte que des villes africaines, du Sénégal surtout, puissent intégrer le Réseau mondial des villes apprenantes’’, a-t-il souligné. M. Daffe a ajouté : ‘’Aujourd’hui, c’est chose faite, la ville de Fatick et celle de Guédiawaye, deux villes du Sénégal, ont intégré le réseau. Et nous allons continuer à les accompagner.’’ Amadou Talla Daffe assure que la commune de Mantes-la-Jolie et ses partenaires feront de leur mieux pour apporter des ‘’solutions durables’’ aux problèmes cruciaux de la ville de Fatick, en tirant profit des nombreux avantages liés au statut de membre du Réseau des villes apprenantes. 

Un premier avantage tient au statut même de ‘’membre de ce réseau mondial comprenant 200 villes, dont deux villes sénégalaises, les seules d’Afrique subsaharienne’’ qui en font partie. ‘’L’autre avantage, a souligné M. Daffe, c’est d’apprendre des autres villes membres du réseau, car nous sommes dans un monde interconnecté.’’ ‘’Une ville apprenante est une ville qui mobilise toutes ses forces vives pour assurer à ses citoyens un apprentissage de qualité tout au long de la vie, de l’éducation de base à l’enseignement supérieur, sans oublier l’éducation informelle’’, lit-on dans un dossier de presse. ‘’Le but de ce réseau est de réunir (…) toutes les collectivités désireuses de promouvoir un apprentissage intégrateur pour l’emploi, dans les systèmes d’enseignement, et favoriser une culture de l’apprentissage tout au long de la vie.

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« Le Réseau mondial des villes apprenantes ambitionne par ailleurs de soutenir le développement économique et la prospérité culturelle en favorisant l’accès à la culture, aux technologies et aux loisirs. Il a été créé en 2013 à Pékin, lors de la tenue de la première conférence internationale sur les villes apprenantes, à l’initiative de l’Institut de l’Unesco pour l’apprentissage tout au long de la vie, basé à Hambourg.