vendredi, novembre 22, 2024

Le chercheur sénégalais Sidy Ndao développe le premier ordinateur thermique au monde

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Le Sénégal est un pays plein de jeunes Talents. La preuve, après la découverte  des deux jeunes sénégalais qui ont créé une canne pour les personnes  à visibilité réduite, socialnetlink vous présente un nouveau génie et technicien.

Il s’agit de Sidy Ndao qui vient de faire un grand exploit. Il a récemment co-publié des travaux relatifs au fonctionnement d’équipements à des températures extrêmes. Docteur et fondateur du Dakar American University of Science & Technology (Daust) à Dakar et professeur au Nebraska-Lincoln University, il est cité par le le Word Economic parmi les 10 jeunes scientifiques qui pourraient représenter de grands espoirs pour l’avenir

La nanotechnologie pour les températures extrêmes

Ces travaux, disponibles sur nature.com, font suite à l’ambition du directeur de laboratoire à l’Université de Nebraska, de mettre en place des équipements (sur une échelle très petite, nano) résistante à la chaleur. Dans une interview accordée il y a quelques années au Forum “Next Einstein”, il donne l’exemple de l’incapacité des équipements existants de procéder à de travaux sur des surfaces comme Vénus, où la température excède 400°C. Le but de son laboratoire est de mettre en place des équipements capables de résister à ces conditions, grâce aux “portes logiques” dont le fonctionnement est détaillé dans l’article.

Lire aussi l’article : Portrait- Dr Sidy NDAO, un génie sénégalais en robotique et mécanique

Spécialisé en robotique et mécanique, le jeune Sénégalais est aussi le fondateur de l’association SenEcole. Sidy Ndao compte à travers sa fondation, soutenir les études dans les domaines de la science, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques (STEM), pour le développement durable de l’Afrique.

En plus de l’université Daust à Dakar, il a initié le PARC, une compétition réunissant annuellement collégiens et universitaires autour de leurs travaux sur la robotique informent nos confrères de Leral. Le professeur compte ainsi changer le “regard” porté sur les africains, qui sont le plus souvent assimilés à des “personnes ayant traversé l’océan” pour fuir leur continent.