Dans un entretien accordé au site Dakarpresse, Mamadou Moustapha Sarr livre son avis sur la question de la taxation des GAFAM au Sénégal.
Même si la question est difficile à répondre, le spécialiste dans l’accompagnement des entreprises dans le digital pense que “les GAFAM ne sont que des “pure players” au Sénégal”. Dans ce cas les conditions sont-elles réunies pour une taxation des géants du Net en Afrique en général?
Le spécialiste s’explique et fait comprendre que déjà « si une entreprise n’a pas de présence physique dans un pays, elle ne sera pas imposable. Comme exemple « les factures envoyées par la firme de Mountain View viennent de Google Ireland Limited et, Amazon gère les transactions internationales depuis ses bureaux de Luxembourg. De ce fait, même un acheteur ne sera pas assujetti à la TVA. Cependant si l’acheteur devrait payer ces taxes, il devrait le payer au pays où est basée l’entreprise. Par ailleurs, il est risqué de vouloir imposer ces multinationales. »
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Pour ce qui est du Sénégal, « il serait d’abord préférentiel que le pays se positionne comme une zone franche, car la loi récemment votée pour le compte des startups doit se reposer à 90% sur les nouvelles technologies »
L’absence d’innovation avec ces GAFAM, a plongé beaucoup de jeunes à créer des entreprises de vente en ligne avec des listings sur Amazon, des entreprises de webmarketing avec les moteurs de recherche Google ou les réseaux sociaux de la firme de Mark Zukergerg et même des applications avec Playstore et Applestore, sans oublier la création de rich média sur Youtube – qui fait partie de Google.
Pour bénéficier des avantages des GAFAM, les gouvernants devraient permettre à ces géants de s’installer et de rééduquer cette jeunesse pour qu’elle puisse bénéficier des GAFA au lieu d’être de simples consommateurs. L’exemple de Youtube en est une preuve car il a permis à de nombreux jeunes d’être des ambassadeurs des plus grandes marques au Sénégal. En plus, la monétisation permet de diversifier les sources de revenus.