vendredi, novembre 22, 2024

Le ministre Assome Aminata Diatta invite les états à réfléchir sur un commerce électronique inclusif

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Le développement du Commerce électronique dans le continent africain a donné naissance à une multitude de défis et d’opportunités pour les jeunes entrepreneurs qui utilisent internet pour donner de la valeur ajoutée à leurs business.

Cependant, malgré les avantages notés dans le secteur, il urge de prendre conscience des inconvénients qui retardent le développement du E-commerce.   Une occasion pour le ministre en charge de ce secteur au  Sénégal  de soulever la question lors de l’ouverture de la deuxième conférence de l’Union Africaine sur le E-commerce qui s’est ouverte à Dakar du 15 au 17 Novembre.

Dans son discours inaugural, Madame Assome Aminata Diatta a rappelé qu’entre 2013 et 2015, ce commerce a connu un bond de 56% et a atteint en 2016, la somme de 27.700 milliards de dollars US

« Comme vous le savez, le développement du numérique impacte considérablement les échanges commerciaux et aujourd’hui, le Commerce électronique qui est en plein expansion, constitue un enjeu important pour la croissance des pays dans le monde.  Ainsi, l’essor du numérique a favorisé la réduction des coûts du commerce avec une baisse estimée à 15% entre 1996 et 2014.  Cet essor fulgurant ne doit toutefois pas nous faire oublier les nombreux défis, particulièrement au niveau des pays en développement » soutient Madame DIATTA dans son discours. 

Pour elle « même s’il est noté ces derniers temps, un foisonnement de plateformes numériques dans divers domaines tels que l’agriculture, la santé, l’éducation, entre autres domaines, leur rôle dans le dynamisme des échanges intra africain reste mitigé« 

Il faudrait alors repenser aux techniques et démarches dans la mesure où les pays en développement, particulièrement les Pays les Moins Avancés (PMA), accusent un retard dans presque tous les indicateurs de développement des Technologies de l’information et de la communication (TIC), notamment en ce qui concerne l’accès à l’internet à large bande et l’accès à certains services mobiles.

« Si près de 90% de la population des pays développés ont un accès facile à ces services, la proportion ne dépasse pas 40% chez les pays en développement et 20% dans les Pays les Moins Avancés (PMA).  Et à l’intérieur de ces derniers, l’écart est noté entre les milieux urbains et les zones rurales, et entre les hommes et les femmes. Ces désavantages sont par ailleurs accrus par d’autres obstacles liés aux lenteurs des téléchargements, aux coûts des services à large bande comparé aux niveaux de revenus des populations des pays en développement » a dit  le ministre du commerce et des PME.