La Startup Misha Niang est la grande gagnante de la quatrième édition de Bamako startup weekend. Un évènement qui a mis en compétition 10 startups maliennes. Les trois jours de présentations de pitch ont pris fin, dimanche dernier, dans les locaux de l’incubateur Impact Hub.
Le concept est simple mais innovant: produire des sacs en cuir customisés via une application web. Il s’agit, selon Kadidiatou Niang, promotrice de Misha Niang, d’adapter le cuir au goût de chaque client. L’entreprise met l’accent sur le respect pour l’environnement et s’inscrit dans la logique du développement durable. «Au lieu de fabriquer des sacs et chercher des clients comme dans le commerce classique, nous nous proposons un service sur mesure. Ainsi, il n’y aura pas de surplus de production, car ce sont les clients qui fabriquent virtuellement leurs sacs.
Ensuite, ils passeront commande. C’est là que nos cordonniers confectionnent le sac avec toutes exigences demandées». On peut douter du business model de Misha Niang, mais la promotrice de la startup est convaincue de la rentabilité de son affaire. Les Bamakois, dit Kadidiatou Niang, méconnaissent le savoir-faire de leurs artisans. Puisqu’ils ne vont pas chez les artisans, il suffit de leur montrer les produits de l’artisanat malien. Là, encore Misha Niang mise sur la technologie notamment les réseaux sociaux. Déjà, grâce à sa page Facebook, Misha Niang a exporté quelques commandes. Aussi, pour la vente à l’international, la jeune entreprise entend tisser un partenariat avec Waxnext, une plateforme de vente de produits fabriqués en Afrique.
L’application web n’est pas encore opérationnelle, mais la startupeuse compte la finalisée courant 2018. Pour les organisateurs Bamako startup weekend, MISHA-NIANG a remporté la compétition, car c’est un projet porté sur la «valorisation du cuir local associé à des tissus traditionnels et le tout couplé à une application mobile pour une personnalisation aux goûts des clients. Bamako startup weekend est un évènement de Neliö 8 Sustainable Growth Way.
Mamadou Issa, journaliste pour Socialnetlink