Savez- vous que nous sommes tous des pollueurs. Notre consommation électrique, Notre utilisations des outils numériques, pourrait faire tourner une centaine de réacteurs nucléaires, autrement, notre « pays numérique » serait le troisième consommateur d’électricité avec 10 à 15 % de l’électricité mondiale.
D’après le chercheur allemand, Gerhard Fettweis, « la moitié des gaz à effet de serre produits par internet provient de l’utilisateur, l’autre moitié étant divisée entre le réseau et les data centers. »
Ainsi, cette consommation énergétique peut être divisée en niveaux :
- l’impact environnemental des data centers
- l’empreinte écologique des internautes ; les E- mails et la navigation sur le web.
La croissance numérique que nous assistons de nos jours est marquée par le développement du big data avec la mise sur pied des centres de données.
« Leur impact écologique, qui était encore minime il y a 15 ans, représente désormais 4% de la consommation électrique mondiale. Mieux, il ajoute qu’un data center consomme autant d’électricité que 30 000 habitants européens. Et les 182 centres de données présents sur le territoire français en 2016 concentrent 8% de la consommation électrique nationale. »
En conséquence, il nécessite de prendre certaines mesures face à cette situation afin de réduire l’impact environnementale en se tournant vers les énergies renouvelables.
La moitié de la production des gaz à effet de serre provient des utilisateurs que nous sommes, rapporte Lejecos . « Nous étions 3,9 milliards d’internautes en 2016 (47 % de la population mondiale) et d’après Google nous dépasserons les 5 milliards en 2020 (+30%) ». Donc, il est temps de sensibiliser les internautes afin qu’ils puissent réduire leur empreinte de carbone.
Les 12 milliards de mails envoyés chaque heure à travers le monde sont responsables d’une production électrique équivaut à 18 centrales nucléaires pour la même durée.
« L’envoi d’un mail avec une pièce jointe de 1 Mo dégage 19 grammes de CO2 et sa consommation électrique est équivalente à celle d’une ampoule pendant une heure. Et pour y remédier, il est recommandé de garder seulement les emails nécessaires, de se désabonner des newsletters inutiles, de compresser les pièces jointes et envoyer les photos en basse résolution et de limiter le nombre de destinataires lors de l’envoi d’un email. »
Toujours selon ‘’Lejecos’’, chaque heure dans le monde, plus de 140 millions de requêtes sont effectuées sur Google.
D’après M. Wissner-Gross, chercheur à Harvard, chaque requête Google émet 7 grammes de CO2. Ainsi en une heure, le CO2 émis par les mails du monde entier équivaut à 1000 aller retours Paris – New York. D’où la nécessité de prendre le temps de bien formuler ses requêtes et ne pas hésiter à utiliser les opérateurs de recherche si vous naviguez sur Google, d’enregistrer les sites que vous visitez fréquemment en favori, de choisir un moteur de recherche responsable, qui compense les émissions carbones. »
Pour cela, il est conseillé un moteur de recherche comme Lilo ou celui du français Ecogine « qui financent des projets sociaux et environnementaux ou encore d’Ecosia, qui plante un arbre toute les 7 secondes et limiter l’utilisation du streaming. »
D’après des études, autant de gaz à effet de serre est produit en regardant un film haut définition en streaming que la fabrication, le transport et la lecture d’un DVD.
« Enfin, il est conseillé de garder sur le cloud seulement les fichiers importants. Le stockage de données sur Internet est en forte croissance, prenant peu à peu la forme d’un nuage de pollution. L’apparence infinie du cloud entraîne le dépôt de fichiers souvent lourds, qui nécessitent l’utilisation 24h/24 de serveurs pour les stocker. »
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