« On ne peut rien faire sans les télécommunications. Elles constituent un domaine transversal sans lequel rien ne peut se faire. D’ailleurs, seul le vocabulaire est révélateur, car on parle d’autoroutes, on parle d’infrastructures, on parle de communication, de stockage, etc. », ainsi s’exprimait Souleymane Jules DIOP, Secrétaire d’Etat chargé du suivi du Programme d’urgence communautaire (PUDC), venu représenter le Premier Ministre à la quatrième conférence annuelle de l’Amicale des Cadres de l’ARTP.
‘‘A l’heure où le pays s’est engagé dans certaines réformes afin d’améliorer la qualité du service public et de la productivité en termes de valeur ajoutée, la réingénierie des processus administratifs devient le seul passage. Et cela se fait avec les télécommunications… » précise Jules DIOP qui ajoute, qu’il est « impossible d’atteindre l’efficacité et l’efficience sans, au préalable, une réponse à ces questions. »
En réalité, les télécommunications nous permettent de faire des bonds rapides, des bons en avant, qu’aucune technologie auparavant, ne nous a permis de faire. En conséquence, c’est un grand défi pour les cadres de ce secteur.
Pour lui, les télécoms sont devenues un enjeu économique. Rappelant ainsi que l’essentiel de notre croissance est tiré du secteur des services et des télé-services. Dès lors, il faut reconnaître que ce sont les acteurs du monde numérique qui font la croissance du pays. « Donc, vous avez un rôle important à jouer, un rôle de premier plan mais un rôle de leader que le Sénégal a toujours tenu et que nous ne devrions jamais perdre. », martèle Souleymane Jules DIOP devant les cadres de l’ARTP.
En plus, il ajoute qu’aucune réforme quelle qu’elle soit ne peut se faire sans l’apport des télécommunications.
D’une part, dans tous les secteurs, même ceux des politiques sociales initiées par l’Etat, les télécommunications permettent de réaliser des gains de temps et d’aller assez vite dans tout ce qui est amélioration de l’environnement des affaires. En effet, elles nous permettent d’éviter cette perte de temps, car rappelons le, « la plus grosse perte est celle du temps ».
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D’autre part, dans le domaine de la sécurité, les Etats sont confrontés de plus en plus, en même temps que les possibilités qu’offrent la technologie, à des problèmes de fond qui menacent la sécurité des citoyens dans leur quotidien. Et c’est là qu’une structure comme l’ACA a un rôle avant- gardiste à jouer.
« Le développement des technologies de l’information et de la communication nous humanise, en réalité. Car elles ont fait tomber les barrières frontalières entre pays », explique le Secrétaire d’Etat .
Pour illustration, la solidarité notée sur la toile lors d’une élection dans un pays. Quel que soit ce dernier, on voit une certaine fraternité sur les réseaux sociaux. De nos jours, avec internet, la bonne gouvernance et la démocratie sont devenues des choses universelles.