Une entreprise, comme une administration est une machine qui doit fabriquer de la valeur ajoutée à travers un agencement harmonieux de ses ressources, de ses compétences et de ses méthodes. La finalité de cette démarche est de satisfaire ses clients, ses actionnaires et ses salariés.
Le monde qui se déroule devant nous a cependant des exigences bien plus complexes qui placent la performance au cœur de toute démarche de management. On pourrait être tenté d’assimiler la performance à l’atteinte des objectifs ou leur dépassement. Elle est bien plus subtile.
La performance est comme une loi mathématique qui ne cantonne plus un acteur à une action. Elle exige de tous les contributeurs d’une organisation une démarche intelligente pour faire de chaque effort une valeur ajoutée et de chaque valeur ajoutée une victoire pour l’organisation.
La culture de la performance doit être une raison d’être. On ne peut plus diriger une organisation ou y travailler et ne pas nous questionner sur ce qu’on coûte par rapport à ce qu’on apporte.
Ce n’est pas qu’une question de conscience professionnelle mais une question de viabilité. L’arrivée de l’ IA dans les processus de management et de production des organisations mettra probablement fin à la sécurité des emplois et la stabilité des approches. La vulnérabilité des organisations sera autant la conséquence de mauvaises stratégies que le résultat d’une faiblesse dans la capacité à les exécuter efficacement.
Nous sommes entrés dans l’ère de la VITESSE. C’est une ère où un changement succède à un autre changement alors que son déroulement est encore en cours. Si on n’est pas dans le premier wagon, on se perdra vite sur nos priorités, ne sachant plus s’il faut rattraper notre retard ou plonger dans le tas pour saisir les nouvelles opportunités.
Seule la performance globale permanente permet de se mouvoir confortablement dans un environnement qui s’apparente à une superposition de défis.
La performance globale est très difficile à mesurer en dehors des indicateurs qui remplissent les tableaux de bord. On ne sait pas souvent si on pouvait faire mieux avec moins ou simplement faire beaucoup plus avec les efforts que nous avons déployés. L’enjeu se situe pourtant à ce niveau.
L’environnement concurrentiel, les nombreuses possibilités de disruption et la vitesse des transformation obligent les organisations à être agiles, aux leaders à être visionnaires, aux managers à être tenlentueux et aux salariés à être en mode valeur ajoutée et performance.