Le RESTIC salue et encourage la convention entre le FDSUT et l’opérateur dominant dans la couverture territoriale en services d’accès de base : un acte significatif pour l’aménagement numérique du territoire et la réduction des déficits de couverture en téléphonie et internet à travers le territoire.
Il faut cependant s’accorder sur le concept d’accès universel à redéfinir selon les besoins incompressibles en services numériques et digitaux conformément au besoin vital des populations en zone rurale surtout pour les sortir de l’obscurité numériquesouvent chronique.
Nos évaluations et diagnostics montrent que 6 000 000 de sénégalais et plus de 12 000 localités sont sans les fonctionnalités en télécommunication électronique de base : soit en 2G hors ils doivent être en 3G , soit sur le réseau cuivre sans la fibre, soit en 3G hors ils doivent connecter en 4G ou 5G. Il est donc urgent d’accéléra le chantier de l’accès universel et numérique avec des objectifs clairs, une définition exacte du concept de service universel et un financement ou mise en œuvre planifie’ et stabilise’ comme dans l’électrification rurale.
L’ambition du new deal technologique ne s’accommode pas des fortes disparités sur le territoire de services numériques et digitaux de base.
Le RESTIC invite ainsi, l’ARTP, son fonds le FDSUT et la tutelle à une évaluation exhaustive des contributions financières des operateurs aux titres du fond au regard des réalisations et performances sur le terrain.
Il faut mettre l’accent dans cette évaluation le projet « Accès numérique universel » dont l’objectif est d’améliorer la connectivité dans les zones frontalières.
Le RESTIC reitere son soutien à ce declic qui traduit une reelle volonte’ d’aller de l’avant, et invite les autorités à implémenter les technologies et solutions endogènes issues de l’écosystème national ou ouest – africain avec bien sur les entreprises et expertises sénégalaises.
Le RESTIC encourage les synergies et partenariats publics et privés – comme c’est le cas – pour faire du secteur du numérique 15% du PIB vers 2030 qui génère beaucoup de richesse, booste la productivité globale de notre économie et crée des emplois.