Le rapport annuel du « Economist Intelligence Unit » (Eiu) révèle que 15 pays africains, dont le Sénégal, le Rwanda, la Libye, la Côte d’Ivoire, l’Ou ganda, l’Éthiopie, etc., figureront dans le Top 20 des économies qui devraient enregistrer les plus forts taux de croissance à l’échelle mondiale en 2025.
Dans sa loi de finances 2025, actuellement en examen à l’As semblée nationale, le Sénégal table sur une croissance de 8,8 %. Aussi, 44 pays africains sur 54 devraient enregistrer, en 2025, des taux de croissance supérieurs à ceux de 2024, selon le rapport « Africa Outlook 2025 : Driving investment opportunities amid political pressures » publié par « The Economist Intelligence Unit parcouru par « Le Soleil ». Cette progression serait favorisée par une amélioration des conditions financières, une baisse de l’inflation, une hausse des investissements étrangers et les performances attendues des secteurs des services et de l’industrie.
Les perspectives du commerce mondial, les échanges intrarégionaux renforcés et les soutiens aux économies vulnérables contribueront également à cette dynamique. Les Investissements directs étrangers (Ide) devraient « augmenter significativement » l’année prochaine, bénéficiant à des secteurs clés, tels que les hydrocarbures, les mines, les énergies renouvelables, les technologies financières, l’agro-industrie et l’industrie pharmaceutique.
« Les entreprises étrangères continueront à tirer profit de l’expansion du secteur pétrolier et gazier en Afrique et de l’abondance des minéraux et métaux jugés essentiels pour la transition énergétique et numérique. En particulier, la compétition entre les États-Unis et la Chine pour augmenter leur in fluence et sécuriser l’accès aux ressources du continent restera intense en 2025, tout comme l’intérêt des pays arabes du Golfe pour le développement des hubs logistiques clés », précise Eiu. Cependant, 28 pays africains resteront engagés dans des programmes de réformes soutenus par le Fmi tout en faisant face à des défis comme la persistance de l’inflation, les perturbations des chaînes d’approvisionnement, les tensions géopolitiques, les risques sociaux et les impacts croissants du changement climatique.