jeudi, novembre 21, 2024

Sangomar propulse le Sénégal dans le pétrole

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Le Sénégal a franchi une nouvelle étape dans son ambition de devenir un acteur majeur du secteur pétrolier africain. Les chiffres de production du champ de Sangomar pour le deuxième trimestre 2024 sont éloquents : 8,17 millions de barils ont été extraits, un record qui témoigne de la maturité du projet et de la qualité des infrastructures mises en place.

Une production en constante augmentation 

Lancé en 2020, le projet Sangomar a rapidement atteint sa vitesse de croisière. Grâce à l’entrée en service progressive des puits, la production a connu une croissance soutenue, culminant à près de 3 millions de barils par mois en août et septembre. Ainsi, cette performance est le fruit d’une planification rigoureuse et d’une collaboration étroite entre les acteurs du projet.

Un atout pour l’économie sénégalaise

Les hydrocarbures extraits à Sangomar se commercialisent à l’international via le FPSO Léopold Sédar Senghor.

En exportant 8 cargaisons, le Sénégal a renforcé sa position sur le marché mondial de l’énergie. Par conséquent, ces revenus constituent une manne financière importante qui contribuera au développement économique du pays.

Des perspectives prometteuses à Sangomar

En effet, les prévisions pour la fin de l’année 2024 sont encourageantes. Le Sénégal prévoit de maintenir un plateau de production de 100 000 barils par jour au quatrième trimestre, conformément aux objectifs initiaux. Par ailleurs, cette stabilité est essentielle pour assurer la rentabilité du projet et garantir un approvisionnement régulier en pétrole.

Le projet Sangomar est un véritable succès pour le Sénégal.  Autrement dit, il positionne le pays comme un producteur de pétrole de référence en Afrique de l’Ouest et ouvre de nouvelles perspectives pour le développement économique.

Le gouvernement sénégalais et ses partenaires poursuivront cette dynamique et exploiteront de manière responsable les ressources pétrolières du pays.

Pour rappel, les géologues ont découvert le gisement de Sangomar (ex SNE) en 2014 lors du forage du puits SNE-1.