Lors des travaux du Global Symposium for Regulators (GSR), Dahirou Thiam, directeur général de l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) , a réaffirmé la position du Sénégal sur des « points cruciaux » concernant la régulation des télécommunications.
Pendant son séjour, Dahirou Thiam a multiplié les rencontres bilatérales et les sessions de travail avec plusieurs acteurs clés du secteur. Il a notamment échangé avec le réseau francophone de la régulation des télécommunications (FRATEL), l’Autorité de régulation des communications électroniques (ARCEP) de France et sa présidente, Laure de La Raudière, ainsi qu’avec Doreen Bogdan-Martin, secrétaire générale de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT).
Parmi les autres personnalités rencontrées figuraient Aliyu Yusuf Aboki, secrétaire exécutif de l’Assemblée des régulateurs des télécommunications de l’Afrique de l’Ouest (ARTAO), John Omo, secrétaire général de l’Union Africaine des Télécommunications (UAT), et Cosmas Zavazava, directeur du Bureau de Développement des télécommunications de l’UIT. Le DG de l’ARTP a également eu des discussions avec une délégation venue du Bahreïn.
Ces échanges ont permis au patron de l’ARTP de réitérer son engagement en faveur d’une approche africaine concertée sur les questions de régulation. « Il est crucial d’améliorer les mécanismes pour promouvoir l’innovation, renforcer la qualité des services, encourager le partage des infrastructures et rendre les tarifs plus abordables », a-t-il plaidé.
Le directeur général de l’ARTP a aussi souligné l’importance d’harmoniser les positions africaines face aux défis urgents de la régulation et de la réglementation des télécommunications. « Une position africaine unifiée est essentielle pour relever les défis de notre secteur », a-t-il insisté.
Les discussions ont également été l’occasion pour les institutions partenaires de saluer l’engagement de l’ARTP dans le traitement des enjeux soulevés au sein des différentes instances. Elles ont reconnu le rôle de l’ARTP dans la formulation de politiques réglementaires « fortes » et bénéfiques pour l’Afrique.