Dans le domaine du numérique, Idrissa Seck, candidat à l’élection présidentielle de 2024 propose dans son programme un Plan National pour l’Avancement Numérique (PAN). Il reconnaît le numérique comme une révolution industrielle majeure, présentant des défis et des opportunités pour la culture, l’économie et la souveraineté nationale.
‘«Pour répondre à ces défis, le PAN propose une série de mesures, notamment l’amélioration du cadre juridique et institutionnel, l’accélération de la transformation numérique de l’administration, le développement des compétences dans les technologies émergentes, et la promotion de partenariats avec des acteurs majeurs du domaine. Il vise également à renforcer la souveraineté numérique, à développer l’infrastructure nationale, à promouvoir l’utilisation du Cloud public, à étendre l’accès aux réseaux haut débit, à encourager la participation des acteurs de l’écosystème numérique, et à garantir une connectivité numérique sécurisée », a indiqué le leader du parti Rewmi.
Par ailleurs, l’ancien Premier ministre préconise d’élargir les «pouvoirs des régulateurs pour une gestion optimale des ressources radiofréquences, améliorer le cadre juridique et institutionnel pour une gestion efficiente et efficace du Secteur Numérique. Accélérer la transformation numérique de l’administration avec la généralisation de la digitalisation des procédures dans les secteurs prioritaires pour une gestion efficiente des demandes des usagers auprès des services de l’état. Nous allons développer les filières de formation sur les technologies émergentes (big data, cloud, IA, IOT) en axant la formation sur des modules techniques privilégiant l’employabilité (Apps développeur et Design; Drones Operateur; Blockchain analystes; SEO spécialistes/Marketing digital; Social Media manager etc.) pour disposer d’une main d’œuvre prête à remplir durablement les rôles dans les fonctions de support technique ».
Le candidat Idrissa Seck a également précisé dans son programme qu’il compte nouer des partenariats gagnant-gagnants avec les Majors dans le domaine des TIC pour la certification des compétences et la taxation des services (Microsoft, Google, Amazon, Facebook, Oracle etc.).
« Tendre vers la souveraineté numérique en développant l’infrastructure nationale de la gestion du Parc Numérique ainsi que la gestion de la certification électronique. Promouvoir les Fournisseurs d’accès internet (FAI), les prestataires de services à valeur ajoutée et autres acteurs incontournables de l’écosystème afin qu’ils participent activement à l’expansion rapide de l’économie numérique en accompagnant les stratégies sectorielles dans divers domaines (santé, éducation, agriculture, transport, élevage, pêche, sport …) et sur toutes les chaines de valeur. Renforcer et sécuriser la connectivité numérique de notre pays par la diversification des partenariats avec d’autres acteurs internationaux câble optique sous-marin », a-t-il indiqué.
Pour Idrissa Seck, le numérique n’est pas simplement un secteur de l’économie parmi d’autres. Actuellement, c’est une véritable révolution industrielle qui se déroule sous nos yeux et qui nous confronte à des défis majeurs pour notre culture, notre économie, et même notre souveraineté.
« Augmenter les pouvoirs et les domaines d’intervention du Régulateur (ARTP) pour une gestion optimale et de l’utilisation des spectres des bandes de fréquences radios. Renforcer la qualité du dispositif fiscal pour une meilleure justice fiscale. Améliorer l’environnement et le climat des affaires. Faciliter l’accès au foncier et alléger les droits dus au titre de l’occupation de dépendances du domaine privé de l’Etat. Renforcer le dispositif d’appui au secteur privé et les capacités des PME/PMI », a-t-il soutenu.