Dans un élan significatif pour la transformation numérique de l’Afrique, Smart Africa a annoncé avoir reçu un financement de 20 millions de dollars de la part de la Banque Mondiale. Ce partenariat stratégique, scellé à Kigali au Rwanda, le 28 février dernier , entre Lacina Koné, président de Smart Africa, et Boutheina Guermazi, directrice de l’intégration régionale pour l’Afrique et le Moyen-Orient à la Banque mondiale, vise à renforcer l’initiative Smart Africa Digital Academy (Sada).
Cette subvention s’inscrit dans le cadre du Programme d’Intégration numérique régionale de l’Afrique de l’Ouest (WARDIP), avec l’objectif de toucher 30 000 responsables politiques et décideurs sur l’ensemble du continent. En mettant un accent particulier sur l’inclusion des femmes, le projet cible un taux de participation féminine de 40 %, soulignant l’engagement envers la diversité et l’égalité des chances dans le secteur numérique.
La contribution de la Banque Mondiale est un témoignage de la confiance placée dans le potentiel de l’Afrique à se digitaliser et à surmonter les défis de compétences numériques. « Nous sommes ravis de franchir cette nouvelle étape avec la Banque Mondiale, notre principal partenaire de développement. Cela permettra à Sada de renforcer encore davantage les capacités numériques de notre main-d’œuvre », a exprimé Lacina Koné.
Pour Boutheina Guermazi, ce financement représente « une étape cruciale vers un avenir numérique interconnecté, innovant et inclusif pour l’Afrique de l’Ouest. » Elle envisage l’initiative comme un levier pour abattre les barrières, stimuler un écosystème numérique dynamique et habiliter les communautés et entreprises locales à prospérer à l’ère du numérique.
Depuis son lancement en août 2020 par l’Alliance Smart Africa avec un capital initial d’environ trente mille dollars, la Smart Africa Digital Academy a déjà mis en place des formations en ligne destinées aux décideurs et responsables politiques. L’investissement de 20 millions de dollars de la Banque Mondiale promet d’accélérer et d’élargir l’impact de ces efforts, marquant une avancée notable dans la quête de l’Afrique pour une intégration et une transformation numériques réussies.