La cérémonie des 50èmes assises de la presse francophone s’est tenue, ce jeudi 11 janvier 2024.Organisée par L’union internationale de la presse francophone, les parties prenantes ont échangé sur le thème de cette année intitulée : média, paix et sécurité.
Présidée par le Premier ministre, Amadou Ba, a remercié tous les participants qui ont pris part à cet évènement. En présence du ministre de la communication, Moussa Bocar Thiam et des acteurs de la presse francophone, Amadou Ba est revenu sur plusieurs sujets notamment le média, comme socle intitulé : Média paix et sécurité . Dans son allocution, le chef du gouvernement, a saisi l’occasion pour interpeller toutes les rédactions du monde pour la pérennisation à la cohésion sociale et la fraternité des peuples. « Vous autres journalistes de l’espace francophone, vous êtes interpellés quant à vos responsabilités dans l’édification d’une humanité en perpétuelle quête de justice et d’équité. Nous autres partisans de liberté démocratique et militants du monde épris de paix et de justice, nous nous interrogeons tous à ce propos selon une perspective différente. Vous les journalistes qui est des nôtres, vous êtes questionnés pendant toutes ses assises sur votre place et votre rôle dans un contexte qui a dégénéré, coûter des vies, et des biens, semer la désolation », a-t-il lancé.
A ce propos, le ministre a attiré l’attention des journalistes sur la désinformation, la manipulation et toutes les tentatives déloyales de contrôle de diffusion des informations sous forme de guerre. « Il est heureux de constater à quel point, vous êtes conscient de ce que votre apport peut être vital lorsque vous cherchez des réponses aux enjeux de la sécurité alimentaire ».
D’autre part, Amadou Ba a aussi interpellé la presse à résister aux ennemies de la vérité et de la connaissance des valeurs de l’humanisme surtout à l’ère de la digitalisation ou des panoplies d’informations qu’il décrit comme de l’intoxication tombent sur les réseaux sociaux.
S’agissant de la menace terroriste, il appelle les journalistes au sens aigu de responsabilité afin d’éviter les manipulations malsaines et la désinformation massive. Car, rappelle-t-il : « ce sont les médias qui construisent la paix »
Dieynaba Agne, Dakaractu