mercredi, novembre 20, 2024

Pr Souleymane Mboup préconise l’innovation technologique pour surmonter les défis de la santé humaine en Afrique

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Le directeur de l’Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formation (Iressef), le Professeur Souleymane Mboup, a mis en exergue la nécessité cruciale de solutions technologiques novatrices pour surmonter les défis sanitaires majeurs, lors de la première biennale de la recherche, de l’innovation et de l’industrialisation en Afrique (Brii).

« La santé humaine dans les pays en développement est confrontée à des défis majeurs. Pour y répondre efficacement, l’adoption de solutions technologiques innovantes, pérennes et adaptées à nos ressources limitées est impérative », a souligné le Professeur Mboup lors de cet événement majeur couplé à l’édition 2023 du Prix Macky Sall pour la recherche.

Cette biennale a été marquée par un colloque international sur les stratégies de développement de la médecine nucléaire au Sénégal, se déroulant du 28 au 30 novembre à l’Université Amadou Moctar Mbow de Diamniadio (UAMM).

Dans cette optique, le directeur de l’Iressef a révélé l’intention de l’institut d’établir un Centre commun de recherche, d’innovation technologique et d’enseignement, préconisant ainsi une collaboration pionnière pour améliorer la santé publique et l’accès aux services de santé.

Ce centre a déjà donné naissance à plusieurs produits adaptés aux besoins sanitaires locaux, tels que des drones autonomes et des solutions intelligentes de télémédecine, démontrant ainsi le potentiel de l’innovation technologique au service de la santé en Afrique.

Le Professeur Mboup a également souligné que l’organisation de cette biennale était l’une des initiatives phares du plan stratégique 2024-2032 de recherche et d’innovation de l’Iressef.

« Nous aspirons à faire de cette biennale une référence nationale et internationale incontournable, à l’image du Fespaco pour le cinéma », a ajouté le Professeur Mboup, exprimant ainsi son ambition de pérenniser cet événement comme un rendez-vous majeur du calendrier scientifique mondial.

Adama Diarra, représentant de la délégation ivoirienne, a renchéri sur l’importance de cette biennale en soulignant qu’elle apportait des solutions concrètes aux défis de la recherche et de l’innovation dans des pays où seulement 1% du PIB est alloué à la recherche.

« Il est primordial de populariser de telles initiatives, telles que le Prix Macky Sall pour la recherche, car la majorité des financements proviennent du secteur privé », a plaidé Diarra, soulignant ainsi l’importance de sensibiliser et d’encourager ces initiatives innovantes pour soutenir la recherche en Afrique.