Les Français se sont massivement tournés vers la consommation en ligne et les spécialistes pensent que les habitudes vont drastiquement changer. Ils ont pu tester la simplicité, le choix et la rapidité de livraison de sites de commerce. Dans le même temps, les petits commerçants ont lancé aussi des solutions de vente en ligne.
Pourtant, la sécurité reste l’inquiétude numéro un des consommateurs. En effet, ce nouvel élan attire les escrocs qui se multiplient pour détrousser les acheteurs avec des stratagèmes parfois simplistes qui sont faciles à identifier, faut-il les connaître! Le centre de lutte contre les criminalités numériques a dressé une liste des cinq techniques les plus utilisées par les escrocs du net.
Le Shoppertainment : la nouvelle tendance e-shopping !
Les plateformes de ecommerce, notamment en Asie où figurent les marchés de commerces électroniques à la croissance la plus rapide au monde,sont devenues de très importantes solutions d’achat en ligne depuis quelques années.
On remarque aisément que les catégories principales qui attirent les acheteurs sont : la mode, les accessoires et les jeux en ligne.
Même les réseaux sociaux se sont lancés dans la vente en ligne, comme par exemple TikTok qui cartonne en Thaïlande avec sa propre boutique mais également Thaicasinocenter qui offre toute une gamme de divertissement de jeux de casino, esport et paris sportifs dont le pays se place parmi les plus gros marchés de l’Asie du Sud-Est.
Quelque soit le type d’achat que nous effectuons en ligne, nous devons nous assurer que tous les sites soient légitimes, sécurisés et avec des avis consommateurs réels.
Malgré cela, nous ne sommes pas à l’abri de malfaçons et il faut pour cela connaître les méthodes des escrocs.
Paiement en ligne : Attention à l’hameçonnage
L’hameçonnage, ou phishing, est le moyen le plus utilisé par les escrocs du net. La raison est simple : cette technique d’escroquerie ne demande aucune connaissance technique ! L’escroc va tout simplement utiliser les données bancaires que l’internaute lui aura données de lui-même. En effet, le pirate va se faire passer par votre banque ou un autre service que l’internaute utilise en prétextant une mise à jour qui nécessite d’entrer son mot de passe et d’autres coordonnés.
C’est évidemment un faux ! Le mail sera envoyé de façon massive pour pêcher des victimes. La plupart du temps, le mail va imiter une entreprise dont l’internaute n’est pas client. Parfois, l’escroc touche juste et la victime va s’empresser de répondre et cliquer sans réfléchir sur le lien. Une fois que c’est fait, il peut être déjà trop tard. En effet, un simple clic peut lancer une installation invisible d’un petit programme qui scanne l’ordinateur ou copie en live tout ce qui est tapé sur le clavier. Il peut ensuite facilement collecter tous les codes secrets. Cette petite erreur peut coûter cher, car cela peut aller jusqu’à l’usurpation d’identité si l’internaute a numérisé des copies de documents officiels comme sa carte d’identité ou son passeport.
Pour éviter cette arnaque, il faut savoir une chose : jamais les banques, les institutions et les commerces en ligne ne vous demanderont de changer de mot de passe ou votre code secret.
Moyens de paiement en ligne : Protéger sa carte bleue
Une carte bleue se compromet facilement. Entre les distributeurs trafiqués, les malwares qui viennent espionner un ordinateur et les smartphones, un commerçant malhonnête et même certains outils qui s’attaquent à la technologie sans contact, la carte bleue est menacée. Pour cette escroquerie, même la vigilance n’est pas suffisante. Selon, le centre de lutte contre les criminalités numériques, il faut être méfiant dans les grands magasins, car le turnover du personnel facilite ce genre d’escroquerie. Les portes monnaies électroniques comme Paypal ou Skrill permettent de les créditer uniquement du montant de l’achat. Une fois l’achat réalisé, l’escroc aura beau avoir vos codes, il aura accès à un compte vide et sera bloqué.
Le hacking du terminal d’achat
Cette technique est imparable, mais sa rareté n’en fait pas un danger mineur, car elle permet de hacker un nombre incalculable de cartes de crédit, et cela, tant que les utilisateurs ne se rendent pas compte de l’escroquerie. Pour cela, la seule solution, c’est de bien surveiller son compte en banque pour démasquer la supercherie. Les banques ont le devoir légal de rembourser les clients, mais il faut souvent se montrer ferme et combatif pour faire valoir son droit.
La carte bleue n’est pas un moyen sûr de paiement, mais il faut se rappeler que les premiers fautifs sont les utilisateurs qui se font trop facilement arnaquer. Les banques ont beau expliquer que sur la masse, seule une infime partie des échanges sont frauduleux, c’est toujours trop quand on est la victime. Les nouveaux outils comme le paiement par smartphone et le sans contact commencent eux aussi à être la cible des voleurs. Pour les utilisateurs, la vigilance reste le maître-mot.