Un atelier a été organisé par l’Initiative des États-Unis contre la faim et la sécurité alimentaire dans le monde (Feed the future) et l’Initiative prospective agricole et rurale (IPAR) dans le cadre du projet d’appui aux réformes et aux politiques agricoles (PSS) de l’USAID. L’objectif était de discuter de l’utilisation des données probantes pour aider les dirigeants politiques à prendre des décisions éclairées dans la mise en œuvre des politiques publiques.
Le directeur exécutif de l’IPAR, Cheikh Oumar Ba, a souligné l’importance de rassembler les différents acteurs pour évaluer comment mobiliser les évidences scientifiques. Selon lui, les décisions prises sans fondement peuvent entraîner des problèmes sérieux, d’où la nécessité d’institutionnaliser l’utilisation des données probantes.
Il a également noté que la prise de décision hâtive peut conduire à des conséquences désastreuses. C’est pourquoi il est essentiel d’instaurer une approche institutionnelle pour que les décideurs, la société civile et le secteur privé puissent accéder aux évidences et prendre des décisions éclairées.
Téning Sène, directrice générale de l’Agence nationale de l’aquaculture (ANA), a témoigné de l’importance des données statistiques pour les pouvoirs publics. Elle a souligné que les données probantes, les statistiques et les recherches sont des fondements essentiels pour la prise de décision et la mise en œuvre de politiques et de programmes publics. Grâce à l’accompagnement du projet PSS, l’ANA a pu structurer son secteur et disposer de données de base solides.
Avec APS