Le Parlement ougandais a adopté une proposition de loi qui impose une taxe de 5 % sur les revenus gagnés dans le pays par les entreprises numériques étrangères, notamment Facebook, Twitter, Google et Amazon.
Cette nouvelle taxe, incluse dans le projet de loi de modification de l’impôt sur le revenu de 2023, vise à couvrir les services tels que les données, les jeux en ligne, l’accès et le téléchargement de contenu numérique, ainsi que l’entreposage de données.
Certains législateurs ont exprimé des inquiétudes quant à l’impact de cette taxe sur les utilisateurs d’Internet et sur les prix des services Internet. Cependant, la commission des finances du Parlement a souligné que la taxe ne concernait pas les résidents ougandais et qu’elle serait supportée par les entreprises numériques.
Dans son rapport, la commission parlementaire des finances a soutenu les observations du président Museveni, affirmant que la taxe n’était pas une taxe sur les médias sociaux et n’affecterait pas les Ougandais ordinaires. La commission a souligné le besoin de taxation des services numériques, car actuellement, aucune taxe n’est perçue lorsque les Ougandais utilisent des services tels qu’Uber, dont l’argent est envoyé à l’étranger sans être soumis à une taxation locale.
Selon la proposition, 5 % des paiements effectués par les Ougandais pour utiliser des plateformes comme Uber seraient réduits en tant que crédit d’impôt pour l’État où réside l’entreprise. Cette mesure vise à garantir une contribution fiscale des entreprises numériques étrangères opérant en Ouganda.