jeudi, juillet 18, 2024

Soupçons de surfacturation sur les bracelets électroniques au Sénégal

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Depuis l’approbation de l’introduction du bracelet électronique comme alternative à la prison au Sénégal, les récents développements ont mis en lumière une controverse entourant son acquisition.

Selon des informations recueillies, il y a eu une importante surfacturation sur le prix des bracelets électroniques. Le journaliste Adama Gaye a accusé l’ancien ministre Malick Sall d’avoir couvert cette affaire avec Aïssata Tall, dans le but de vider les caisses publiques pour remplir celle de la société CCDOC, où ils ont des intérêts avec le beau-fils de la transhumante de Podor. Le journaliste parle d’une facturation estimée à plus de 3 milliards de FCFA.

Les députés ont approuvé l’introduction des bracelets électroniques en juillet 2020, mais ces révélations ont suscité des interrogations quant à la transparence de l’ensemble du processus.

Le Sénégal compte déjà 1 000 bracelets électroniques disponibles et a commandé 1 000 autres, mais l’opinion publique reste divisée sur leur utilisation en tant qu’alternative à la prison. Les questions relatives à la surfacturation des coûts des bracelets électroniques ajoutent une nouvelle couche de complexité à cette controverse.

Il est crucial que les autorités prennent des mesures pour faire la lumière sur cette affaire et rétablir la confiance du public dans le processus.