vendredi, novembre 22, 2024

Djénébou Danté, une icône de l’athlétisme malien

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Les Jeux de la Francophonie sont le berceau de nombreux talents. La preuve, Djénébou Danté a offert au Mali sa première médaille d’or en athlétisme (400 m) aux Jeux de la Francophonie d’Abidjan en 2017. Elle est aujourd’hui une fierté pour son pays, un bel exemple pour beaucoup d’athlètes et des jeunes de sa génération.

Force, détermination et partage sont le fer de lance de la sprinteuse malienne Djénébou Danté. Née le 7 août 1989 à Bamako, elle a d’abord été attirée par le basketball. Ce n’est qu’en 2013 qu’elle s’initie à l’athlétisme. En 2015, elle quitte le Mali pour le Sénégal avec comme ambition de devenir une des meilleures athlètes du continent africain. Un rêve qui l’a conduit à être porte-drapeau aux Jeux olympiques de Rio en 2016 puis aux Jeux de la Francophonie en 2017 où elle obtient la consécration internationale. Jusqu’à présent elle n’oublie pas ces moments : « l’amitié était présente partout, même s’il ne faut pas oublier la lutte au coude à coude sur la dernière ligne droite. La médaille d’or, le drapeau, l’hymne sur le podium, la fierté pour mon pays, le Mali, sont des moments que je retiendrai à vie. Pour moi ces Jeux sont les jeux de la jeunesse et de l’amitié. Les Jeux de la Francophonie c’est le contraire de la guerre ! », témoigne-t-elle. Cette année-là, elle est nommée meilleure sportive de son pays. La sprinteuse est aujourd’hui présidente de la Commission des athlètes du Comité national olympique et sportif du Mali. Elle a également participé aux Jeux olympiques de Tokyo 2020.

Sous sa carrure de sportive, Djénébou Danté est une femme de partage.  Elle est l’ambassadrice de l’UNICEF pour le sport et la scolarisation des jeunes filles. Elle a lancé en 2021 son association 4D-Mali pour le développement durable. « A ma façon, j’essaye d’aider les enfants et les athlètes de mon pays », confie-t-elle. L’association a pour objectif de promouvoir l’athlétisme malien à travers la détection et la formation des jeunes filles afin de leur permettre de réaliser leurs rêves, celui de devenir une athlète de haut niveau. « Les plus jeunes sont le futur du pays, nous avons tous le devoir de mouiller le maillot pour leur assurer un avenir meilleur », confie-t-elle sur le média en ligne nandi.info. En parallèle avec ses activités sociales, la sprinteuse malienne continue à s’entrainer et n’oublie pas son rêve, celui de décrocher une médaille olympique pour son pays.

Source: jeux.francophonie.org