Les pays africains sont de plus en plus sous la menace des cybercriminels. Ainsi, tous les acteurs du numérique doivent mettre en place des stratégies pour faire face à ce phénomène. C’est dans ce cadre que le Restic demande à l’Etat de réunir toutes les forces et initiatives pour faire face aux cyberpirates et renforcer la sécurité numérique du Sénégal.
Le Restic invite le ministre de l’Economie numérique à coordonner une initiative publique et privée d’envergure pour lutter contre la cybercriminalité, qui est un terrorisme d’un genre nouveau.
«Il est urgent de mettre en place une task-force nationale de haut niveau pour conjurer ces nouveaux fléaux et délits qui font perdre des milliards aux administrations et entreprises privées», alerte Moustapha Diakhaté, président du Restic.
Le coût de la cybercriminalité est estimé à 3,5 milliards d’euros en Afrique. Seuls 6% des incidents sont découverts par les employés de cybersécurité, et 55% des institutions financières recourent à la sous-traitance pour leurs activités de cybersécurité.
«Les données qui transitent dans les réseaux informatiques sont devenues un élément essentiel de toute économie moderne, ce sont des sources indispensables dans nos civilisations qu’on appelle d’ailleurs écosystème digital. Ainsi, les blocs de données ou big data sont devenus des cibles lucratives pour les groupes terroristes», renseigne le Restic selon Le Quotidien.
Selon cette source, la sécurité doit être mise en œuvre d’une manière compatible avec les valeurs reconnues par les sociétés démocratiques, notamment la liberté d’échanger des pensées et des idées, la libre circulation des informations, la confidentialité des informations et des communications, la protection appropriée des informations personnelles, l’ouverture et la transparence.
Le Restic encourage le ministre de l’Economie numérique dans sa démarche inclusive et participative, tout en insistant sur l’accélération des mesures pour l’émergence d’une économie numérique vibrante et génératrice d’emplois.
Avec Le Quotidien