L’académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (ANSTS) a tenu un forum sur « l’apport du capital humain dans le processus d’industrialisation du pays » ce mardi 18 octobre 2022 et va se poursuivre jusqu’au mercredi 19 à Dakar.
Cette session qui a réuni plusieurs intellectuels est axée sur « le processus d’industrialisation du Sénégal : apport du capital humain à travers les sciences, les technologies, l’ingénierie, les mathématiques (STEM) », dans le but de former des ressources humaines pour avoir l’expertise nationale.
La formation professionnelle, un levier de développement
La question du pétrole et du gaz a été au cœur des discussions. « Le nouveau statut de pays pétrolier et gazier du Sénégal, commande de former des ressources humaines pour avoir de l’expertise nationale devant travailler dans cette industrie naissante afin de sauvegarder nos intérêts et permettre aux générations présentes ainsi que futures de bien tirer profit de l’exploitation de ces ressources », a déclaré Moussa Baldé, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’innovation.
Cette rencontre est organisée en collaboration avec le Ministère du Développement industriel et des PMI, ainsi que de celui chargé de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion. S’exprimant à cette occasion, Moussa Baldé a soutenu que la forte présence des membres du Gouvernement à cette présente cérémonie prouve tout l’intérêt que notre pays le Sénégal porte à ce forum ainsi que ses fortes attentes des conclusions qui en seront issues.
Par ailleurs, renseigne le ministre de l’Enseignement supérieur, les problèmes liés à l’utilisation des sciences et de la technologie dans le but de promouvoir l’industrialisation, l’Emploi et l’Insertion des jeunes et des femmes, constituent une préoccupation majeure qui figure au cœur de toutes nos politiques publiques, exprimées à travers les différentes articulations du Plan Sénégal Emergent (PSE).
« On espère que l’on sera dans une situation où on pourra faire une valorisation vertueuse des ressources naturelles, et ce, pour toutes les ressources naturelles qu’elles soient dans le domaine terrestre ou maritime, cela suppose que l’on puisse développer des technologies qui puissent nous permettre de tirer profit de ces ressources sans les hypothéquer pour le futur », a ajouté le docteur de l’académie Moctar Touré.