Le Groupe Ecobank qui s’est engagé à développer et à soutenir les fintechs pour transformer la finance et la banque numériques, a annoncé aujourd’hui un partenariat avec AMA Academy, la seule plateforme panafricaine d’apprentissage en ligne gratuite dédiée à la formation des journalistes en Afrique. Le Groupe Ecobank et AMA Academy travailleront ensemble pour élaborer des modules de formation sur mesure portant sur les fintechs à l’intention des journalistes du continent spécialisés dans l’économie, la finance et les technologies. Les modules seront disponibles en deux langues : l’anglais et le français.
Le programme en cinq modules sera dispensé en ligne par des experts du secteur et donnera lieu à une reconnaissance et à des distinctions pour les meilleurs journalistes fintech d’Afrique. Il couvrira des sujets tels que l’histoire des services financiers en Afrique, leur transformation, la blockchain, l’Intelligence Artificielle dans la fintech et l’Open Banking. Il portera également sur la sécurité, la réglementation, la gouvernance, l’inclusion et les tendances futures du marché des fintechs en Afrique. Le partenariat vise à apporter une connaissance et une compréhension plus approfondies de ce secteur qui connaît la plus forte croissance sur le continent, à améliorer la qualité des reportages et à susciter davantage l’intérêt du public.
Eloïne Barry, fondatrice et directrice générale de African Media Agency et AMA Academy, a précisé : « Nous sommes ravis de nous associer au Groupe Ecobank, qui est à l’avant-garde de la transformation et de la progression des fintechs en Afrique. Notre Académie est également déterminée à améliorer les compétences des journalistes en leur donnant accès à des experts et à des formations. Les journalistes doivent souvent couvrir plusieurs sujets, et notre objectif est de les aider à améliorer la qualité et l’efficacité de leurs reportages ».
L’Afrique représente 45,6 % des activités de paiement mobile dans le monde, un phénomène rendu possible par le développement rapide de l’accès à Internet et aux téléphones intelligents, et amplifié par la pandémie de COVID-19 en 2020.
Selon les chercheurs du secteur des technologies, en 2021, les entreprises fintech ont reçu 60 % des plus de 4 milliards USD d’investissements dans les technologies, dépassant ainsi le total des investissements réalisés dans l’écosystème plus large des start-up technologiques au cours des années précédentes. On estime que 6 millions de jeunes Africains accèdent à l’internet chaque année, ce qui offre des perspectives de croissance très intéressantes dans des secteurs fintech émergents tels que l’agriculture, l’assurance, les soins de santé, les énergies propres et l’éducation ; en plus de domaines relativement inexplorés tels que le crowdfunding, la technologie blockchain, l’intelligence artificielle et la réalité augmentée.
« Malgré tout le bien que l’on peut penser de la croissance de l’industrie africaine des technologies financières, il existe des lacunes et un déséquilibre dans la façon dont elle est présentée. Aujourd’hui, ce sont les médias internationaux qui en parlent. Nous n’abordons pas suffisamment le sujet avec une analyse approfondie de ce qui se produit réellement en Afrique, par des Africains. Cette formation donnera aux journalistes la confiance, les compétences et la compréhension nécessaires pour devenir aussi pertinents et compétitifs que les journalistes spécialisés dans le même domaine dans les médias internationaux », a poursuivi Eloïne Barry.
Djiba Diallo, conseiller fintech au Groupe Ecobank, a indiqué au sujet de ce partenariat : « Le continent a vu l’essor de marchés émergents en dehors des bastions traditionnels que sont le Nigeria, le Kenya et l’Afrique du Sud, notamment en Éthiopie, au Ghana, au Sénégal, au Rwanda et en Ouganda, pour n’en citer que quelques-uns. Ce sont des pays où Ecobank est présente et où le cours de formation aux médias sur les fintechs aura un réel impact. En tant que groupe bancaire panafricain, nous souhaitons développer les solutions fintech locales, dont beaucoup ont le potentiel de devenir des solutions mondiales, et donner à nos partenaires médias locaux les moyens de les faire connaître ».
Prix du Journaliste fintech de l’année
Les journalistes qui suivront l’intégralité des modules de formation auront également la possibilité de se voir décerner le prix du meilleur journaliste anglophone et francophone dans le domaine de la fintech lors d’une cérémonie de remise des prix organisée à l’issue de la formation. Les journalistes basés en Afrique qui couvrent l’économie, la finance et les technologies pour l’Afrique doivent se rendre sur la page https://amacademy.io/ecobank/ pour s’inscrire à la masterclass dédiée aux fintechs.