L’inclusion financière est en marche partout dans le monde. Selon le rapport 2022 de GSMA, c’est 1,5 million de transactions P2P qui sont effectuées chaque heure. Ce qui constitue une manne financière considérable ayant participer à la facilitation de la vie de la population surtout africaine.
2021 a été baptisée l’année du Mobile money. En 10 ans, l’argent sur mobile a presque triplé partout dans le monde. C’est en Afrique que le taux est le plus élevé avec une utilisation qui a largement dépassé les attentes des prévisions faites par les acteurs du secteur. Chaque heure, 1,5 million de transactions sont faites entre les personnes ( P2P) dans le monde.
1 000 milliards de transactions en 2021
Selon le rapport de GSMA parcouru par Socialnetlink, pour la première fois, le montant total des opérations réalisées au moyen du mobile money est estimé à 1 045 milliards de dollars en 2021, ce qui représente une augmentation de 31 % par rapport à 2020. Les dépôts en pièces sont estimés à 261 Md$ alors que les retraits sont à 178 Md$.
Si le cap des mille milliards dollars était un objectif visée de longue date par le secteur, la GSMA avait initialement prévu qu’il ne serait pas atteint avant 2023.
Cependant, ces prévisions ont été révisées à plusieurs reprises, en raison notamment des progrès enregistrés par la numérisation pendant la pandémie de COVID-19.
L’augmentation du montant total des opérations d’une année sur l’autre est alimentée par l’arrivée de nouveaux clients et par des taux d’activité plus élevés, en raison notamment du développement des transactions réalisées dans le cadre de partenariats.
« Les remises d’espèces, les retraits d’espèces et les transferts P2P représentent toujours la majeure partie du montant total des opérations, mais le quotidien des habitants des PRFI est de plus en plus numérisé grâce au mobile money, qui leur permet de payer leurs factures, les frais de scolarité et divers commerçants en ligne et hors ligne», peut-on lire dans le rapport sur les service mobile money.
L’organisation mondiale de l’écosystème du mobile précise également qu’en 2012, le mobile money était en grande partie un phénomène est-africain, l’Afrique subsaharienne représentant 84% de l’ensemble des comptes actifs sur 30 jours.
« En 2021, la carte du mobile money a été redessinée, l’Afrique subsaharienne représentant un peu plus de la moitié des comptes actifs, contre 20 % pour l’Asie du Sud, qui dépasse l’Asie de l’Est et le Pacifique (19 %). »