dimanche, décembre 22, 2024

Cette école forme les plus jeunes élèves ingénieurs en Afrique

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 Nichée au coeur de la banlieue  sud-est de la capitale togolaise à Baguida , l’Ecole scientifique et technologique OPEM (Observatoire panafricain pour l’école et les métiers) fait la fierté de tout un pays.

Ici, on donne goût aux technologies et à l’innovation aux élèves. Sa particularité , la formation d’ingénieurs dès la classe de 6e. Un pari fou pour l’OPEM qui veut changer les paradigmes de l’éducation au Togo.

D’après  le directeur de l’école, Dr José Victor Afanou « le pays bouge en développement. Il y a la plateforme industrielle d’Adéticopé. Mais le développement vient de l’industrie. L’industrie vient de la technologie et la technologie se trouve dans l’enseignement qualitatif des sciences ».

Dans un reportage réalisé par nos confrères de CiO Mag, ce dernier soutient que l’objectif de l’établissement est de provoquer une autre réflexion sur l’enseignement et l’éducation des jeunes filles, plus précisément dans les domaines des sciences et de la technologie.

Une précision faite lors d’une journée scientifique organisée par l’école pour stimuler le génie créatif des jeunes .

«L’enseignement des sciences et technologies permet à l’élève de faire fonctionner sa matière grise et de trouver des solutions aux problèmes qu’il rencontre. Le but de cette méthode consiste à renverser le fonctionnement de l’école en accordant 90% d’intérêt à la réflexion contre 10% de mémorisation !» précise l’ Ingénieur en électromécanique, titulaire d’un doctorat en science de l’éducation.

Très soucieux de l’apport des technologies pour le changement dans la vie des élèves, Dr José Victor Afanou attire l’attention des autorités sur l’ambition qui germe, dans cette banlieue de Lomé.

Pour lui, l’idée est de produire pour le Togo, des femmes et hommes capables d’identifier et de proposer des solutions locales aux besoins de développement.

Aujourd’hui, son rêve est de pouvoir  produire des ingénieurs en sciences et technologie qui pourront aller à Bruxelles, en Europe, où il a servi, et capables de répondre aux besoins de développement industriels du Togo.