La Redaction L’enfant est l’avenir de demain. Participer à son éducation est synonyme d’une bonne promotion de sa culture. C’est ce qu’a compris Safiétou Guèye, entrepreneure d’origine sénégalaise. Elle a eu l’idée de lancer le concept ATAMA, une série de comptines du Sénégal dédiées aux tuut tànk (tout-petits).
«L’idée de Atama est née d’un constat, celui du manque de contenus animés pour les plus jeunes. À la naissance de mon premier enfant, j’ai ressenti ce besoin de transmettre les comptines de mon enfance, mais je ne trouvais pas de support visuel comme on peut le voir pour d’autres langues. L’idée était dans ma tête depuis un moment, mais je n’ai pu réaliser ce projet qu’en fin d’année 2020 en profitant du confinement» a fait savoir la jeune maman de 3 enfants.
Eduquer les enfants étant sa priorité, elle propose ainsi aux tout-petits
des vidéos en rapport avec la culture sénégalaise sur les réseaux sociaux . Une stratégie qui permet d’augmenter la connaissance des mots et le vocabulaire.
Pour Safiétou les comptines sont très intéressantes pour la structuration du langage, car elles permettent d’augmenter la connaissance des mots et le vocabulaire.
«L’enfant assimile ainsi le langage de manière implicite et l’orthographe aussi. Outre l’aspect culturel, les nombreuses comptines à gestes favorisent le développement de la motricité, de l’attention et de la concentration des petits», ajoute-t-elle.
Mais ce n’est pas seulement les enfants qui sont les amis de l’entrepreneure. Les grands aussi ont leur place dans ses comptines. Pour les grands enfants (les parents) nostalgiques, Atama devient un moment de partage avec la nouvelle génération.
Dans la plupart des comptines que nous proposons, l’enfant apprend de nouvelles notions en wolof : Les membres du corps avec “tank, loxo, nopp”, les jours de la semaine avec “ginte walima” et les couleurs dans “Ala Nduti”, pour ne citer que celles-ci.
Atama est présent principalement sur YouTube, Tiktok, Twitter, Facebook LinkedIn et Instagram
