Ecobank Sénégal a organisé, hier, un atelier consacré au développement de l’écosystème digital au service du secteur financier. Cette rencontre a permis au groupe panafricain Ecobank de s’entretenir avec les startups qui évoluent dans le secteur financier sénégalais en les présentant ses différents produits et services digitaux qui contribuent à l’élargissement de l’accessibilité de la digitalisation et à la promotion de l’inclusion financière des populations.
« C’est la banque panafricaine. » Il s’agit de Ecobank. Et c’est le directeur de la filiale Sénégal qui s’exprimait ainsi. « Elle est née de la vision de femmes et d’hommes d’affaires africains avec pour ambition d’offrir des services financiers de classe mondiale aux populations, aux entreprises et aux gouvernements africains. », a confié Sahid Yallou, hier, à l’occasion d’un workshop (atelier) organisé par Ecobank Sénégal à l’intention des startups (fintechs) qui évoluent dans le secteur financier sénégalais et africain de manière générale.
La rencontre s’est inscrite dans le cadre de la présentation, aux startups, des produits et services financiers, notamment digitaux, que le groupe Ecobank offre dans le but de promouvoir le développement du digital et de l’inclusion financière des populations.
« Ecobank est également, en Afrique, pionnier en termes d’innovations et de services banquiers aux populations. », confie Sahid Yallou. Qui souligne que fort de son statut de pionnier dans le panafricanisme financier, Ecobank a amorcé il y a 5 années, un tournant transformationnel, anticipant sur les mutations profondes induites par les changements disruptifs de la technologie.
En ce sens, le patron de Ecobank Sénégal indique que « le virage digital que nous avons démarré en 2016 a commencé par le lancement de notre application mobile qui s’appelle Ecobank mobile destinée à une expérience client basée sur le digital mais également à l’inclusion financière en repoussant les limites du marché bancaire de l’accessibilité des services bancaires aux populations ».
Cette transformation, explique-t-il, s’est poursuivie avec la visualisation progressive de nos processus internes mais également le renforcement de nos offres de produits et services digitaux pour les entreprises, les particuliers et les gouvernements.
Dans ce cadre, M. Yallou déclare : « Nous avons posé un nouveau pas dans ce voyage digital avec l’ouverture de notre partenariat avec les Fintechs, les institutions financières, les entreprises de téléphonie mobile et autres partenaires de l’écosystème. » A l’en croire, « nous valorisons toute cette transformation de l’écosystème induite par les innovations des acteurs privés, le soutien des pouvoirs public à travers le régulateur, notamment la Bceao pour la zone Uemoa.
Par ailleurs, il a rappelé que le bilan du groupe, depuis son démarrage, fait état d’une présence large en Afrique. « Nous sommes actuellement dans 33 pays africains. », confie-t-il. Avant de signaler qu’ils ont des bureaux de représentation dans pratiquement tous les continents clés pour l’Afrique, notamment à Londres, en Chine, à Johannesbourg etc.
Pour lui, Ecobank constitue aujourd’hui le réseau bancaire le plus important en Afrique en matière d’implantation. En Afrique de l’Ouest, particulièrement dans la zone Uemoa, il fait savoir qu’ils sont le premier groupe bancaire, non seulement en termes de taille de bilan mais également en termes de présence à travers leur réseau d’agences.
S’adressant aux startups, Sahid Yallou lance : « A Ecobank, nous avons une plateforme technologique robuste. Nous avons la vision d’une Afrique digitale. Nous avons la licence bancaire et le savoir-faire en matière de services financiers. » C’est pourquoi, dit-il, nous voyons en vous (les startups) une certaine complémentarité dans le sens de l’amélioration et de l’approfondissement de l’offre de services financiers à coût réduit et accessibles aux populations, aux entreprises et aux gouvernements.
Pour leur part, les startups évoluant dans le secteur financier du Sénégal ont soulevé des contraintes liées à la problématique de financement de certaines de leurs activités.
Qui cause, parfois, l’« arrêt de leurs activités ». Ils ont également, dans la même perspective, l’importance pour les banques, de prendre en compte leurs préoccupations pour le développement du secteur. Car, explique l’un deux, « nous pouvons allez plus loin que vous » dans le cadre des offres digitaux, avec, ainsi, la promotion de l’inclusion financière des populations avec plus de proximité et à moindre coût. En sens, explique-t-il, il est plus simple et moins coûteux de se rapprocher des populations avec nos kiosques que de construire une agence avec, au moins, une centaine de millions.