Le processus de recrutement des 5 000 enseignants entrepris dans le cadre du programme d’urgence pour l’emploi des jeunes suit son cours normal. À la lumière des dossiers reçus, 36 % des 152.050 demandeurs sont de la région de Dakar.
Après la mise en place, par le Ministre de l’Éducation nationale Mamadou Talla, de la Commission chargée de procéder à la présélection des candidats, le travail se poursuit dans la plus grande sérénité, a indiqué le Coordonnateur du Système information et de management du ministère de l’Éducation nationale (Simen), Seyni Ndiaye Fall. Son service a finalement enregistré 152.050 candidats inscrits dont 93.146 pour l’élémentaire et le préscolaire, 38.669 pour le moyen, 18.787 pour le secondaire et 1.448 pour les «daaras», avec une moyenne d’âge de 27 ans.
La majorité des inscrits sont de la région de Dakar, informe le Coordonnateur du Simen. En effet, avec ses trois Inspections d’académie (Ia), elle compte respectivement 20 % des inscrits au niveau national pour l’Ia de Dakar, 10 % pour celle de Guédiawaye-Pikine et 6 % pour l’Ia de Rufisque, soit un taux global de 36 % pour la région. Dakar est suivie de Thiès (14,42 %), Saint-Louis (7,54 %) et Ziguinchor (5,91 %). Le taux le plus faible est enregistré à Kédougou (0,92 %), a souligné Seyni Ndiaye Fall.
Concernant la répartition des quotas, il a été rappelé que 3.650 enseignants vont aller dans le préscolaire, l’élémentaire et les «daaras» modernes et 1.350 au moyen-secondaire.
Pour les critères, les candidats doivent être de nationalité sénégalaise et être âgé de 18 à 40 ans. Il faut être titulaire soit du baccalauréat soit d’un diplôme de la Fastef, d’une Licence, d’un Master ou d’un Certificat d’aptitude professionnel (Cap), renseigne le Coordonnateur du Simen.
À signaler que ce recrutement spécial, autorisé par le Président de la République, participe d’un plan de résorption d’un déficit en enseignants. Chaque année, malgré les affectations des sortants de structures de formation, de nombreuses inspections d’académie du pays sont confrontées à un manque criant d’enseignants. Ce qui est à l’origine de nombreux mouvements d’humeur pour réclamer le renforcement du personnel enseignant dans le système scolaire.
Avec Le Soleil