mardi, décembre 24, 2024

Le community management, à la découverte d’une profession du web 2.0

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Au 21e siècle, les réseaux sociaux sont devenus des outils incontournables pour le développement des marques et des entreprises. L’essor du web 2.0 a fait émerger de nouveaux métiers. Le community management fait partie de ces nouvelles professions du numérique, à côté de la communication digitale  ou encore le web marketing.

 Vanessa Santos est une jeune étudiante de vingt-et-un an. Graphiste de base, après des études en communication digitale et en marketing, elle s’est lancée dans le community management en janvier dernier. Dans cet entretien, Vanessa nous fait découvrir sa nouvelle passion.

Parlez-nous du travail d’un community manager ?

« Nous sommes chargés d’interagir avec ces personnes, de répondre aux messages, aux différents commentaires, d’animer les réseaux pour ne perdre des abonnés ».

En fait cela dépend de l’entreprise qui nous emploie car chaque entreprise a sa façon de fonctionner. Moi, par exemple, je suis community manager dans une boite qui fabrique du thé local. Dans mon cadre, je crée du contenu pour attirer les personnes afin qu’elles voient le thé comme je voudrais qu’elles le voient. Après avoir créé du contenu, il faut interagir avec les gens dans les commentaires et les messages, aussi essayer d’animer la page, que cela ne soit pas terne mais vraiment convivial. Au 21e siècle, tout se fait à travers les réseaux sociaux. Nous sommes chargés d’interagir avec ces personnes, de répondre aux messages, aux différents commentaires, d’animer les réseaux pour ne pas perdre des abonnés.

Existe-il une formation particulière pour être communuty manager ?

De nos jours oui. Les gens essaient de créer une petite formation autour de ce métier. Pour la plupart, les community managers sont des gens vraiment attachés aux réseaux sociaux, qui connaissent les réseaux. Personnellement, je n’ai pas fait de formation, je suis graphiste de base, mais j’ai eu des notions dans ce domaine parce que j’ai eu à faire de la communication digitale et un peu de marketing. Quand on a ces deux, en plus du graphisme, on arrive à créer du contenu. La communication digitale permet de savoir comment ou quand publier ou traduire ce dont on a besoin et le marketing permet de savoir comment vendre.

Peut-on dire alors que le community management est inclus dans la communication digitale ?

Oui on peut dire ça.

Les community managers travaillent avec quel genre d’entreprises ?

 » Certains pensent qu’ils peuvent tout gérer mais il faut vraiment confier la gestion de ces plateformes digitales aux spécialistes »

Toutes les entreprises qui sont sur les réseaux sociaux. Vous savez, le rôle du community manager, c’est de transformer les abonnés en clients et toutes les entreprises en ont besoin surtout si elles sont présentes sur les réseaux sociaux. Aujourd’hui, surtout les boites de vente en ligne. Certains pensent qu’ils peuvent tout gérer mais il faut vraiment confier la gestion de leurs plateformes digitales aux spécialistes pour pouvoir se concentrer à autre chose.

Faut-il plusieurs community managers dans une entreprise ?

Une seule personne peut gérer… mais cela dépend de la taille de l’entreprise. Plus une entreprise est grande, plus il lui faut une équipe pour gérer… Parce qu’il faudra planifier les publications, savoir quoi publier, comment le publier et à quelle date. Cela peut être compliqué parfois pour un seul community manager.

Est-ce qu’il y a une différence entre community manager et influenceur ?

 » Le community manager montre l’aspect de l’entreprise. Il représente l’entreprise en soi alors que l’influenceur, lui c’est sa propre personne, c’est sa vie qu’il montre « 

Oui. La plus grande différence et la plus flagrante c’est que les community managers ne sont pas forcément connus des abonnés. Les abonnés savent juste qu’il y a quelqu’un qui communique avec eux alors que l’influenceur, on le voit, on sait ce qu’il fait, il montre sa vie. Et encore une fois le community manager montre l’aspect de l’entreprise, il représente l’entreprise en soi alors que l’influenceur, lui c’est sa propre personne, c’est sa vie qu’il montre. Il y a aussi une différence entre les placements des produits. Les influenceurs vous disent qu’ils ont essayé le produit, qu’il est vraiment bien et ils sont payés pour cela. Nous, c’est le produit de la boite que nous présentons, nous faisions sa publicité.https://w.soundcloud.com/player/?url=https%3A//api.soundcloud.com/tracks/1032438751&color=%2355a8ca&auto_play=false&hide_related=false&show_comments=true&show_user=true&show_reposts=false&show_teaser=true&visual=true 

Le terme ‘’abonnés’’ est revenu plusieurs fois dans votre discours, mais que représente réellement le nombre d’abonnés dans votre travail ?

Vous savez, c’est bien beau d’avoir des abonnés, mais s’ils ne sont pas des clients cela ne sert à rien. Une photo peut avoir mille ‘’jaime’’ ou mille commentaires, mais si c’est pour se retrouver avec une seule vente, ça manque d’équilibre. Certains ont une logique : s’il y a mille personnes qui les suivent, c’est deja bien alors qu’on peut avoir plusieurs abonnés mais que la vente ne suit pas. Mieux vaut avoir peu d’abonnés et bien vendre, avoir un bon chiffre de vente, une bonne qualité de produit que d’avoir des milliers d’abonnés et que le produit ne suive pas.

Sokhna Fatma , Cesti Info