jeudi, décembre 26, 2024

Raffinerie d’or, industrie pharmaceutique : Le parc industriel de Diamniadio élargit son offre

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Le parc industriel de Diamniadio élargit son offre avec la Sodipharm et Business Link grup (Blg) qui devraient démarrer leurs activités sur le site dans les jours à venir.

Les responsables en charge des entités respectives l’ont fait savoir mardi, lors de la réception d’une délégation de membres de la Commission économique de l’Assemblée nationale. Affirmant avoir remercié le chef de l’Etat et l’Agence d’aménagement et de promotion de sites industriels (Aprosi) pour la diligence qui leur a permis de trouver un hangar sur le site, les responsables de la société spécialisée dans la distribution de produits pharmaceutiques ont fait comprendre avoir reconstitué leur stock à hauteur de 3,5 milliards de francs Cfa. L’incendie en 2020 de l’entrepôt de Sodipharm situé à Colobane avait causé des pertes de 5 milliards de francs Cfa. Outre le stock sur place qui a fait redémarrer les activités, une quantité de produits pour la même valeur est présentement au port, selon les autorités de Sodipharm, qui ont assuré avoir conservé tous les emplois, malgré le contexte de Covid-19 combiné à l’incendie qui avait ravagé l’entrepôt.
Son voisin immédiat dans ce nouveau milieu s’active lui, dans le milieu du raffinage de l’or. Business Link Grup, fruit de la coopération entre un privé local et un privé turc, est la première raffinerie d’or du pays et de la sous-région, selon ses initiateurs. Sa capacité de traitement est de 300 kilos/jour, a expliqué Momath Bâ, directeur de l’Agence d’aménagement et de promotion des sites industriels (Aprosi), lors du passage dans le parc industriel intégré de Diamniadio (P2id). C’est en fait par les installations du parc industriel que la délégation de parlementaires conduite par Ibrahima Abou Nguette a entamé mardi sa visite ayant pris fin au Domaine industriel de Diam­niadio (Did) pour un total d’une vingtaine d’entreprises visitées.
«Nous avons vu, constaté, entendu et bien apprécié ce qui se fait au niveau de cette zone économique spéciale qui est d’un enjeu important dans la politique d’industrialisation en cours», a assuré M. Nguette à la fin de la visite.

«Il manque beaucoup de choses dans le cadre des infrastructures, notamment les routes et le réseau d’assainissement», a relevé par ailleurs, le député de la mouvance présidentielle.  Il a dès lors, exhorté l’Etat à un meilleur accompagnement, notamment par une augmentation de l’allocation dédiée à l’Aprosi. «L’Aprosi, chargée de l’administration et de la gestion du parc industriel, est en train de faire un travail remarquable mais, nous pensons que le budget alloué n’est pas suffisant pour cet objectif», a-t-il indiqué, s’engageant à saisir, dans cette dynamique, le ministère du Budget et les services concernés.
Le Directeur général de l’Aprosi a, pour autant, relevé la différence entre le P2id réalisé grâce à un financement de 25 milliards de francs de l’Etat et le Did géré avec une partie des fonds générés par la vente des terres aux industriels qui viennent s’y installer. Quelque 35 entreprises y ont déjà commencé la production.


Par Alioune Badara NDIAYE Correspondant Lequotidien