Les entreprises les mieux préparées vont tirer « les plus grandes opportunités » de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF), dont l’entrée en vigueur suppose une élimination des barrières douanières et une concurrence accrue pour l’accès à un marché de 1,3 milliard d’habitants, a indiqué l’universitaire sénégalais Malick Sané.
’’Les entreprises les mieux préparées vont pouvoir tirer les plus grandes opportunités », a indiqué M. Sané, directeur du Laboratoire de politiques commerciales (LAPOCOM) de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar.
Le professeur Malick Sané intervenait samedi au cours de l’émission en ligne « Comprendre l’Economie » animée le journaliste Abdou Diaw et dont le 4e numéro portait sur le thème ’’La ZLECAF, quels impacts sur le commerce intra-africain ?’’ Parler zone de libre-échange africaine signifie « élimination de toutes les barrières douanières entre pays membres« , souligné M. Sané, enseignant-chercheur à la Faculté des sciences économiques et de gestion (FASEG) de l’UCAD.
Selon lui, dans cette optique, la ZLECAF suppose ’’une concurrence qui va prévaloir entre entreprises africaines autour de ce marché de 1,3 milliards d’habitants’’. ’’C’est cela la loi de la concurrence, ce sont les meilleurs qui gagnent. C’est-à-dire ceux qui vont offrir les produits (…) les meilleurs’’ sur le rapport qualité-prix.
« Cela signifie avoir de la productivité d’abord et de la compétitivité ensuite’’, a expliqué Malick Sané. L’enseignant-chercheur insiste sur les enjeux de la concurrence, soulignant que les entreprises qui risquent d’en pâtir et de tomber en faillite seront celles ayant enregistré un retard dans leur préparation.