Dans son bras de fer judiciaire avec la Bank of Africa, Mme Simpara Saran Traoré persiste et signe : “La BOA n’a pas de crédit avec moi, mon problème avec cette banque est dû à l’ouverture de six sous comptes frauduleux avec mon nom”.
Dans son bras de fer avec la Bank of Africa, Mme Simpara Saran Traoré semble être l’objet de beaucoup de calomnies de tous genres. En tout cas, c’est ce que semble soutenir son entourage immédiat qui est surpris d’entendre par voie de presse et au niveau des juridictions que l’opératrice économique doit des impayés sur un prêt d’un montant de 2 milliards Fcfa qu’elle avait contracté auprès de cette banque.Pour un des plus proches collaborateurs de Mme Simpara Saran Traoré, l’opératrice économique, en plus d’être victime sur le plan commercial et financier dans cette affaire, fait l’objet d’une désinformation qui ne dit pas son nom, tendant à ternir sa réputation.
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“Non, Mme Simpara n’a jamais contracté un prêt de 5 000 Fcfa auprès de cette banque qui a suscité une bataille judiciaire, elle a été victime plutôt de sa fidélité et de sa loyauté avec cette institution financière dont elle est une cliente modèle. Lorsqu’elle s’est rendue compte en avril 2014 que la Banque a ouvert 6 sous comptes ou comptes reflets à son insu, elle a porté l’affaire devant les tribunaux car officiellement elle n’a que trois comptes : Simpara Transit, Satracom, Mme Simpara.Et pour noyer le poisson dans l’eau avec cette découverte frauduleuse, la Banque a répliqué en soutenant qu’elle a plusieurs centaines de millions de Fcfa d’impayés avec Mme Simpara, sur un montant global de 2 milliards Fcfa” a expliqué son collaborateur, au parfum du dossier.
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Notre interlocuteur de préciser, au passage, que l’opération financière que Mme Simpara a eu avec la Banque porte seulement sur la garantie de quatre traites pour l’opération sucre que la BOA a assuré auprès de ses fournisseurs pour un montant de 1 510 000 00 Fcfa. Une opération dans laquelle elle a rempli valablement sa part de contrat en versant 1 186 000 000 FCFA.
En tout cas, les proches de Saran, dans ce dossier, c’est comme si c’est le voleur qui crie au voleur, dans la mesure où Mme Simapara, selon eux, l’ouverture de ces sous comptes a été préjudiciable à Mme Simpara qui, faut-il le rappeler, a été la première à trainer la BOA devant les juridictions nationales, notamment au niveau du Tribunal de la commune II.
L’affaire s’est ensuite retrouvée devant la Cour d’Appel, la Cour suprême, pour tomber enfin sur la table des juridictions sous régionales qui ont donné raison à Mme Simpara Saran Traoré. Malgré cela, la BOA et ses conseils ne veulent pas baisser les bras. Jusqu’à quand et à quelle fin ?
That is the question.
Kassoum THERA, Figaro du Mali