mardi, décembre 24, 2024

Des Libanais au coeur d’une affaire de transfert illégaux de fonds

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Selon les informations de Libération, un couple de ressortissants libanais a été arrêté, vendredi dernier, dans le cadre d’une rocambolesque affaire de transfert de fonds douteux.

L’affaire risque de faire des vagues au sein de la communauté libanaise établie à Dakar. Libération a appris de sources autorisées que le commissariat du Plateau a arrêté un couple de Libanais dans le cadre d’une rocambolesque affaire de transfert douteux de fonds.

Suite à n renseignement anonyme, les enquêteurs du commissariat du Plateau ont, dans un premier temps, interpeller l’épouse de Souheil Saffiedine en bas de l’immeuble Kébé, en plein centre-ville, avec 40 millions de Fcfa en cash. Une perquisition chez sa belle-mère, qui loge dans ledit immeuble, permettra aux policiers de mettre la main sur 50.000 euros.

Les policiers ont ensuite fait mouvement vers la rue Abdou Karim Bourgi où vit le couple. 100 millions de Fcfa seront saisis en plus de l’interpellation de Souheil Saffiedine. Lors de la garde à vue, ce dernier, qui est loin d’avoir une position lui permettant de détenir autant d’argent, a assuré qu’il recouvrait des « créances » pour ceux qui le sollicitaient à cet effet avant de déposer les montants à Small Word, un service de transfert.

Une version qui est loin de convaincre les enquêteurs qui croient dur comme fer que le couple organisait la collecte de fonds auprès d’hommes d’affaires libanais avant d’organiser le transfert de l’argent vers Beyrouth grâce à des circuits clandestins. On parle même de financements destinés au Hezbollah, comme l’insinuent les questions posées aux interpellés, mais un proche du mis en cause principal assure que ce dernier ne faisait que déposer les fonds à Small World sans faire le moindre virement.

Dans tous les cas, la police a été informée que Souheil Saffiedine a été vu à plusieurs reprises entrant et sortant de chez lui ou de sa mère qui loge au Bloc C de l’immeuble Kébé avec des « valises ». Et souvent, nuitamment. Une affaire à suivre.