dimanche, décembre 29, 2024

L’entrepreneuriat numérique, une alternative

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Promouvoir les solutions digitales innovantes et mettre en place des moyens pour l’accès des startups dans la commande publique. Voilà les objectifs de la première édition de la Journée de l’Entrepreneuriat Numérique Innovant (Jeni). Selon la représentante du ministère de l’Economie Numérique, Bitty Lokho Ndiaye, l’entrepreneuriat est une alternative pour lutter contre l’émigration clandestine.

Le Sénégal a perdu plus de 400 jeunes entre octobre et novembre dans les eaux méditerranéennes, dans le cadre de l’émigration clandestine. Ce fléau, après plusieurs années d’accalmie, avait repris de plus belle et fait beaucoup de victimes. Pour faire face à cette situation, une Journée de l’Entrepreneuriat Numérique Innovant (Jeni) été organisée hier par le CticDakar.

Pour son directeur général Isidore Mbodji, le Ctic a comme Adn le numérique et le digital et sanctionne ses activités par cette journée qui regroupe l’écosystème entrepreneurial de manière générale avec un cœur du digital et du numérique. «Notre objectif est de participer activement à la transformation du digital au Sénégal.

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Ctic est un accompagnateur de startup. Il y a beaucoup d’initiatives qui sont en train d’être faites et les jeunes ont compris qu’aujourd’hui, il faut entreprendre, mais aussi participer pour le numérique à hauteur de 10% sur le Pib à l’horizon 2025. L’écosystème numérique est train de s’implanter bien au Sénégal», se réjouit-il.

Cependant, Isidore Mbodji a tenu à préciser que les startups rencontrent beaucoup de problèmes comme l’accès aux financements, à la commande publique et aux marchés. «Il serait bon pour notre mission de contribuer à la transformation digitale pour que les jeunes aient accès à la commande publique», plaide-t-il.

Pour sa part, la Directrice de la Promotion de l’Economie Numérique et de Partenariat renseigne qu’en 2019, il y a eu l’adoption de la loi sur les startups qui va mettre en place un certain nombre de dispositifs pour les aider à se développer. Selon elle, laDer a accompagné les startups à hauteur de 3 milliards Fcfa. «Nous voulons rassurer les startups qui réclament leur part dans la commande publique. Nous allons voir ce qui se passe dans les autres pays pour faciliter l’accès à la commande publique et analyser les voies et moyens pour réformer le code des marchés publics pour permettre à ces startups de bénéficier des marchés publics», promet-elle avant d’ajouter : «C’est une évidence que pour la création d’emplois, il faut promouvoir l’entrepreneuriat. Et l’Etat est en train de créer le cadre favorable avec la Der pour soutenir la création d’emplois et lutter contre l’émigration clandestine», soutient-elle.

Mame Diarra DIENG