vendredi, novembre 8, 2024

Changement climatique : la Banque mondiale met 60 millions de dollars pour renforcer la résilience

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Le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale a approuvé ce vendredi 11 Décembre, un don de 60 millions de dollars de l’Association internationale de développement (IDA) pour aider les pays d’Afrique à renforcer la résilience de l’agriculture locale face aux menaces liées au changement climatique.

« Cette opération relève de l’engagement pris par la Banque mondiale lors du sommet Action climat organisé par les Nations Unies en 2019 afin d’augmenter son soutien au CGIAR, un partenariat mondial d’organisations internationales œuvrant dans la recherche sur la sécurité alimentaire dans le but de faire bénéficier les ménages ruraux qui vivent de l’agriculture, des progrès de la recherche agronomique et d’accroître la sécurité alimentaire », indique un communiqué dont nous avons reçu copie.  

Avec ce nouveau projet, intitulé « Accélérer l’impact de la recherche climatique du CGIAR en Afrique » (ou AICCRA selon son acronyme en anglais), la Banque mondiale entend soutenir les activités de recherche et de renforcement de capacités menées par les centres du CGIAR et les organisations partenaires dans le but de renforcer l’accès à des services d’information climatique et des technologies agricoles climato-intelligentes éprouvées en Afrique.

Grâce à un meilleur accès à des services météorologiques associés à des informations sur les mesures efficaces à adopter, les agriculteurs et les éleveurs pourront mieux anticiper les événements climatiques et prendre des dispositions préventives pour préserver leurs activités productives et éviter des pertes dramatiques.

 Dans le détail, le document précise que « les interventions du projet AICCRA se concentreront sur six pays — Sénégal, Ghana, Mali, Éthiopie, Kenya et Zambie — mais ses bénéfices concerneront l’ensemble de la région :

« L’appui régional de l’IDA* est justifié dans la mesure où les bénéfices d’activités visant à produire des savoirs et transférer des technologies ne s’arrêtent pas aux frontières et ne peuvent de ce fait être soutenues par les seuls gouvernements », souligne Deborah Wetzel, directrice de l’intégration régionale pour l’Afrique subsaharienne, le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord à la Banque mondiale.

« Le CGIAR joue un rôle unique de catalyseur pour renforcer les capacités mondiales, régionales et locales à combattre les effets du changement climatique, en Afrique et dans le reste du monde. »