Si l’éducation est aujourd’hui reconnue dans le monde entier comme un bien universel essentiel à la prospérité économique et sociale des nations, et par le Sénégal comme un ressort essentiel de la trajectoire d’émergence du pays, son application fait encore trop souvent défaut. Mais ne désespérons pas, des solutions sont à portée de main. Dans le cadre du Plan Sénégal Émergent qui vise à diversifier l’économie sénégalaise ainsi que développer l’harmonie sociale et la stabilité politique du pays en 2035, le digital se trouve être un allier indéfectible.
L’enseignement au Sénégal et divisé en quatre cycles, dont deux sont obligatoires.
Ces conditions ne permettent pas au Sénégal de former suffisamment de talents et techniciens dans les filières sur lesquelles le pays doit s’appuyer pour s’élever, de gagner en productivité, en attractivité et surtout en capacité d’innovation. La priorité réside donc dans la facilitation de l’accès à l’enseignement et la formation technique et professionnelle, ainsi que la poursuite au cycle supérieur pour tous les élèves sénégalais.
La crise actuelle aggrave encore la situation. La fermeture forcée des écoles comme mesure prioritaire de distanciation sociale a eu un impact négatif sur des apprenants qui, souvent, n’ont pas de ressources technologique et digitales nécessaires pour suivre leurs cours en ligne. Le risques de décrochage et de désapprentissage sont donc menaçants. Malgré tout, la connectivité Internet doit être perçue comme une réponse, et non un obstacle.
Sur une population de 16,52 millions, le Sénégal compte 7.6 millions d’internautes, soit un taux de pénétration de 46%.
Entre Janvier 2019 et Janvier 2020, 205.000 personnes ont accès à internet soit une augmentation de 2.8% selon une étude de Hootsuite, une bonne nouvelle pour la démocratisation de l’apprentissage en ligne. Face à ces chiffres, le Sénégal s’applique à tirer profit des opportunités des TIC dans trois domaines : l’amélioration de la qualité des enseignements et des apprentissages ; l’accès équitable à l’éducation par la résolution de disparités de toutes sortes ; et la promotion de la gouvernance ouverte, transparente et inclusive dans la gestion de l’enseignement au niveau national.
Les actions de Huawei dans le pays s’inscrivent dans ce cadre : en plus de la construction d’infrastructures qui permettent aux populations rurales d’atteindre la connectivité, le géant des technologies poursuit dans une démarche de responsabilité sociale des entreprises particulièrement tournée avers l’éducation, à la fois pour les étudiants, comme pour les professeurs. En effet, le pourcentage d’éducateurs formés influe drastiquement la qualité de l’enseignement dispensé, et les programmes de Huawei ont en partie contribué à faire passer le pourcentage d’éducateurs certifiés au Sénégal de 23,42% en 2013 à 31,09% en 2017.
Vis-à-vis des étudiants, Huawei offre depuis le début de la pandémie une expérience d’apprentissage multimédia interactive en collaboration avec le ministère de l’éducation nationale, le bureau régional de l’UNESCO pour l’Afrique de l’Ouest et le transporteur local Sonatel.
Par le biais de la plateforme Huawei Talent Online, plus de 800 étudiants venant de grandes universités et écoles sénégalaises ont bénéficié de ce programme et 115 autres étudiants ont obtenu des certifications depuis le début de l’année 2020.
Ainsi, l’éducation doit former les nouvelles générations pour leur offrir les compétences indispensables pour réussir dans un monde connecté. Pour ce faire, les acteurs publics et privés doivent tirer avantage des outils digitaux. La simplification de l’accès au digital doit servir de catalyseur à une éducation de qualité pour un Sénégal fort et innovant.
Par Basile Niane