lundi, décembre 23, 2024

Macky SALL, le Président en phase avec les universitaires du Sénégal et de la Diaspora

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Des décisions et des directives pour une Université de l’Émergence économique, sociale et culturelle.

Dès son avènement à la Magistrature suprême de notre très cher pays, le Sénégal, le 25 mars 2012, Son Excellence, Monsieur Macky SALL, Président de la République, Chef de l’État, a très vite, très rapidement, et sans retards ni atermoiements, prit la ferme résolution de consacrer une profonde réflexion, mais aussi des ressources colossales au bénéfice de l’Université sénégalaise.

Son Excellence Monsieur Le Président de la République ne pouvait plus longtemps supporter l’état de crise profonde, cyclique, que continuait de traverser notre vénérable et vénéré patrimoine académique et intellectuel, l’Université sénégalaise dans toutes ses composantes.

Répétons que Son Excellence Monsieur Le Président de la République est membre à part entière de la communauté universitaire sénégalaise pour avoir fait ses études à la Faculté des Sciences et Techniques, ingénieur de formation dont les compétences sont reconnues, magnifiées et célébrées hors du Sénégal. Nombre de grandes universités mondiales et d’instituts lui ont décerné, d’ailleurs, le titre prestigieux et tant convoité d’Honoris Causa. Le Conservatoire National des Arts et Métiers/CNAM de Paris compte parmi cette liste de choix, au 21 décembre 2016. Les partenaires financiers stratégiques n’hésitent plus à le soutenir et à le suivre dans sa vision bien claire, nette, intelligente et progressiste de l’Enseignement et de la Recherche au Sénégal et en Afrique. La liste est longue et il est fastidieux d’y revenir. Nous disons, avec fierté, que Son Excellence Monsieur Macky SALL, Président de la République est un champion de l’Éducation et un Juste parmi les Justes pour les causes justes, à l’image de l’Abbé Grégoire qui était aussi un scientifique. C’est dire que sa vision, sa politique pour une université de l’émergence, de la citoyenneté ont fini de convaincre les sommités intellectuelles de notre univers jusque-là fermé, voire clos. Je ne reviens pas sur les péripéties et le déroulement heureux de la Concertation nationale sur l’Avenir de l’Enseignement supérieur (CNAES,) tenue du 06 au 09 avril 2013 au King Fahd Palace, un tournant fondamental de sa politique pour une université digne, une université de développement, donc de l’Émergence. Cette phase est connue et assimilée par tous les Sénégalais, en général, et par le monde universitaire, en particulier. Je vais axer mon propos sur les décisions majeures que Son Excellence Monsieur Macky SALL a prises, en parfaite intelligence avec Monsieur le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, le Professeur Mary Teuw NIANE, l’artisan, la cheville ouvrière, le preux chevalier de cette Université Nouvelle Sénégalaise (UNS). Je vais démonter, preuves incontestables et incontestées à l’appui, que Monsieur le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, le Professeur Mary Teuw NIANE a parfaitement compris et effectivement exécuté en quatre ans (en un laps de temps record), à la lettre, toutes les décisions qu’il a reçues en mains propres de Son Excellence Monsieur Macky SALL, Président de la République du Sénégal.

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Pour orienter les formations supérieures vers les Sciences, la Technologie, les Sciences de l’Ingénieur et les Mathématiques (STEMS), les filières courtes, techniques et professionnelles, un programme de relèvement du plateau technique des laboratoires de TP des Universités a été réalisé à hauteur de 800 millions de FCFA en 2014-2015 ; 100 nouveaux laboratoires de TP sont en cours de construction dans les Universités et à l’EPT ; une discrimination positive est effectuée pour les bacheliers des séries scientifiques dans l’attribution des bourses ; des licences professionnelles sont créées dans toutes les universités ; des instituts de formations professionnelles dans toutes les universités ; des instituts de formations professionnelles courtes, les ISEP, sont créés à Thiès, Matam, Bignona, Richard-Toll et Diamniadio. Il est mis en route un programme avec GIZ pour des masters en énergies renouvelables pour les universités de Thiès, Bambey, Saint-Louis et Ziguinchor. Par ailleurs, de nouveaux équipements scientifiques sont commandés dans le BCI 2016, à hauteur de 1, 5 milliards. En outre, les Universités ont acquis des équipements dans le cadre des Contrats de Performance. La Réforme « Alignement des formations du Supérieur sur les besoins de l’Économie » du PSE est mise en œuvre avec le Programme sénégalais d’Entrepreneuriat des Jeunes (PSE-J). Là, le taux de réalisation à hauteur de 100%.

En vue de mettre en place un nouveau cadre administratif, juridique et institutionnel conforme à la nouvelle orientation de l’Enseignement supérieur et de la Recherche en prenant en compte les préoccupations d’équité (Genre et Personnes en situation de handicap), plusieurs textes organisant le système de gouvernance de l’Enseignement supérieur et de la Recherche sont déjà modifiés pour mettre en place ce nouveau cadre. C’est ainsi qu’une Direction de l’Enseignement supérieur public/DESPUB est mise sur place, conformément au Décret numéro 2014-565 du 06 mai 2014 portant organisation du MESR. Elle compte deux divisions : la première est celle des Affaires sociales/DAS qui a pris à bras le corps la situation des catégories vulnérables dans toutes les universités publiques du Sénégal. En plus des tournées de travail pour les rencontrer, les écouter, et se documenter sur leur situation, la DESPUB est entrain de tisser des réseaux de partenaires sociaux pour venir renforcer les actions de l’État du Sénégal. Elle veille aussi au respect de leurs droits dans le traitement équitable de la cible estudiantine. Elle prête une attention toute particulière au Service à la Communauté, un aspect essentiel pour une Université qui se veut leader dans l’Émergence économique et sociale. L’autre division est celle de la Prévention, de la Médiation, de la Gestion et du Dialogue social dans les universités publiques. Elle s’implique, au quotidien, dans tous ces aspects de sa mission, mission d’autant plus incontournable quand on sait que les universités publiques sont très souvent secouées par des conflits et des crises. La culture de la Paix et du Dialogue reste le crédo de cette Division éminemment stratégique. Par ailleurs, une discrimination positive pour les filles dans l’attribution des bourses est désormais de rigueur. 49% de boursières parmi les boursiers pédagogiques sont enregistrées contrairement aux 42% de boursières pour l’année 2016. Nous constatons ici les efforts considérables réalisés par le Gouvernement du Sénégal.

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Monsieur Le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, le Professeur Mary Teuw NIANE, allait s’attacher à appliquer le Programme spécial de Promotion des Sciences et Techniques élaboré par l’Académie Nationale des Sciences et Techniques du Sénégal. Cet important programme propose des actions adressées à tous les niveaux d’Enseignement et qui sont mis en œuvre notamment par le MEN dans le cadre du PAQUET avec la création des blocs scientifiques, les compétitions Miss Mathématiques, les nouveaux curricula, etc. Dans l’Enseignement supérieur et de la Recherche, plusieurs actions sont conduites en réponse aux objectifs stratégiques (OS) du Programme comme l’OS 4 qui vise la promotion de la culture scientifique avec la création et la construction de Maison de la Science à la Cité du Savoir à Diamniadio, l’OS 5 sur le Genre avec la discrimination positive au bénéfice des filles, le Programme d’Appui à la Promotion des Enseignantes, des Chercheures et des Doctorantes (PAPES), l’OS 9 sur le partenariat avec les Entreprises (les ISEP, les Universités, l’EPT, la nouvelle Loi Cadre qui crée le Conseil d’Administration, l’OS 15 sur l’Équipement des Laboratoires avec le Projet en cours de construction et équipement de 100 Laboratoires. De notoriété publique, le fonds PAPES a connu une hausse considérable et les remises des chèques sont devenues très courantes et désormais consacrées dans les mœurs et traditions universitaires et académiques. Ce sont des moments de communion intenses et fructueux dans lesquels le mérite, l’équité, la pertinence, la performance, la qualité, la transparence sont de mise et de rigueur.

Par ailleurs, il devait conduire l’élaboration d’une politique nationale de développement de la culture et de l’information scientifique au Sénégal. Le document de stratégie du Centre national de Documentation scientifique et technique (CNDST) est élaboré. Le processus d’élaboration du plan stratégique de la Direction de la Promotion et de la Culture scientifique est en cours. La Décision n° 2 met les technologies de l’information et de la communication (TIC) au cœur du développement de l’Enseignement supérieur et de la Recherche pour améliorer l’accès à l’Enseignement supérieur et l’efficacité du Système. C’est ainsi que l’Université du Sénégal (UVS) a été mise en place et est fonctionnelle depuis janvier 2014. Elle compte plus de 11 000 étudiants en 2016. Sur la même lancée, 12 Espaces numériques ouverts (ENO) provisoires ont été mis en place dans 7 régions, à savoir, Dakar, Diourbel, Kaolack, Kolda, Thiès, Saint-Louis et Ziguinchor. Au final, 50 ENO seront réalisés dans les 45 Départements du Sénégal. 19 ENO sont en cours de construction dans les 14 régions : Dakar, Diourbel, Fatick, Guédiawaye, Kaffrine, Kaolack, Kédougou, Kolda, Louga, Mbour, Ndioum, Ourossogui, Oussouye, Pikine, Saint-Louis, Sédhiou, Tambacounda, Thiès et Ziguinchor. Le slogan de cette Université, foo nekk foofu leu, est un cri de ralliement citoyen et républicain pour soutenir fortement cet extraordinaire instrument qui fait d’elle une institution d’enseignement et de recherche de proximité. Ce faisant, les autorités de notre pays réalisent et répondent, ici, à une importante et vitale demande : l’équité territoriale dans l’accès de tous à l’enseignement et la formation, une composante essentielle dans la construction d’une Nation, d’autant plus que ces éléments sont les véritables aliments, les liants du ciment d’une République digne de ce nom. Les DAO pour les équipements techniques et les mobiliers de bureau sont lancés et les plis furent ouverts exactement le 11 juin 2016 ; celui pour le Siège de l’UVS a, quant à lui, été lancé. Précisons que ces réalisations sont financées par l’État du Sénégal, d’une part, et par la Banque Africaine de Développement, d’autre part. Il a été décidé de mettre en place le Système d’Information et de Gestion de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (SIGESR). Le premier maillon du SIGESR, la plateforme www.campusen.sn dédié à l’orientation des nouveaux bacheliers a été mis en place depuis 2013 ; d’ailleurs, grâce à sa performance reconnue de tous maintenant, elle est devenue le second site le plus recherché et le plus visité du Sénégal. Elle est définitivement consacrée et adoptée dans tous les foyers de notre pays. Qui ne connait pas ni n’a entendu parler de Campusen ? Le Campusen, égaliseur social, a fini de démocratiser l’orientation des bacheliers sénégalais et même ceux de la diaspora. Ici aussi, nous relevons avec aise, le caractère équitable et transparent de ce formidable outil, véritable instrument de la construction nationale, citoyenne. Le deuxième et non moins important, constitué par la mise en place des applications sur le paiement des bourses, l’inventaire des formations au Sénégal et sur le projet « un étudiant un ordinateur », est entièrement réalisé. Ce programme piloté de mains de maître, désormais adopté par la cible estudiantine, a fini de convaincre tous les critiques aussi sceptiques que soupçonneux. Le module statistique du SIGESR est aussi mis en place avec un système d’information qui permet de renseigner, de suivre et d’évaluer les indicateurs du Département. Autrement dit, ces ingénieures informaticiens, véritables maîtres et as dans cet art du numérique et de la dématérialisation, mettent en musique un dispositif aussi performant qu’efficace d’aide à la décision politique intelligente, rationnelle et cohérente.

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Le numérique est un choix de la modernité. Des statistiques disponibles, des indicateurs lisibles mettent les décideurs politiques très à l’aise et confortent leur vision du domaine de compétences et d’interventions. Une grande offensive nationale fut menée par Monsieur Le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche pour interconnecter tous les établissements d’enseignement supérieur public et privé. C’est ainsi que toutes les universités publiques et l’EPT furent interconnectées par fibre optique d’un débit intranet de 2Gbps via l’ADIE ; les campus disposent d’une liaison internet mutualisée de 2×155 Mbps, grâce à un abonnement de trois ans payé par le FDSUT. Là, le taux de réalisation du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche est de 100%, incontestablement.

Notons que l’UVS ainsi que toutes les Universités publiques, plusieurs Instituts, plusieurs Facultés et UFR, offrent des formations à distance. Des formations de formateurs pour la mise en ligne de cours sont organisées régulièrement dans les Universités et Établissements d’Enseignement supérieur et l’amélioration de l’utilisation des TIC est un des objectifs des CDP déroulés céans. La tutelle a lancé un autre projet très important, celui de créer une bibliothèque nationale virtuelle pour partager et mutualiser toutes les ressources numériques : il nous promet assurément un accès gratuit sur les campus à Science Direct, les revues Masson, Scopus et Cairn Info. Et la construction de cette médiathèque est en cours sur le site de la Cité du Savoir et permettra la mise en place de la bibliothèque nationale virtuelle. Par ailleurs, le Centre de Mutualisation et de Partage (CMP) est en cours de construction sur le site de la Cité du Savoir. Le souci constant, déterminé et réaffirmé des autorités pour l’accès facile et démocratique du savoir à la jeunesse de notre pays est ici incontestable. Du Savoir donc de la Connaissance, donc du Savoir- faire et du Savoir- être pour tous, tel est ici le crédo de la tutelle. Il est décidé d’instaurer la culture de l’évaluation continue à tous les échelons du système d’Enseignement supérieur (les processus administratifs, les formations, etc.) C’est ainsi que toutes les Universités ont signé un Contrat de Performance (CDP) avec le MESR dans le cadre du PGF-Sup. L’Autorité nationale d’Assurance Qualité de l’Enseignement supérieur (ANAQ-Sup) a été créée et est fonctionnelle. Des cellules d’Assurance Qualité sont installées dans toutes les Universités et les Établissements d’Enseignement supérieur privé. Et avec la création de l’ANAQ-Sup, les évaluations externes sont déjà faites pour l’UT, l’UADB et l’UASZ, de même que l’autoévaluation de l’UCAD. Les Établissements publics et privés d’Enseignement supérieur sont évalués. 150 établissements privés se sont soumis à l’évaluation institutionnelle ; 29 sur les 68 dont les dossiers sont déjà soumis au Conseil scientifique, sont agréés. Ils ont aussi soumis 369 programmes à évaluer et 23 ont déjà fini le processus et sont accrédités. Les Universités publiques ont aussi présenté à l’ANAQ- Sup 86 programmes à évaluer dont 32 sur les 43 déjà soumis au Conseil scientifique sont accrédités. C’est dire que l’ANAQ-Sup, déjà célébrée et reconnue à l’international, a fini de s’imposer dans notre paysage universitaire. Elle est crédible grâce au sérieux, à la rigueur, et à l’engagement de tous ses organes constitutifs et de ses experts du terrain; nous n’ignorons et ne négligeons jamais le travail fort appréciable abattu par le personnel de l’ANAQ-Sup qui a consenti des sacrifices inestimables en accompagnant un organisme qui débutait avec tous les défis à relever. Pour rendre effective la culture de résultats et de reddition des comptes à tous les niveaux, le décret 2012-1269, portant Régimes financiers des Universités publiques fut appliqué. Cette culture est désormais installée chez toutes les parties prenantes qui se sont engagées pour une très bonne gouvernance universitaire, gage d’une gestion transparente, saine et efficiente d’autant plus que les ressources doivent être gérées efficacement. La Loi relative aux Universités publiques est adoptée et promulguée et les décrets d’applications sont en cours d’élaboration. Par ailleurs, le réseau comptable est stabilisé à l’UCAD, quatre Agents Comptables particuliers ont été nommés ; le projet de révision du régime financier des Universités publiques est en cours, suite à l’adoption de la Loi relative aux Universités publiques. Un arrêté portant institution d’un Comité de Suivi de la mise en œuvre des Réformes a été pris le 5 juin 2015 sous le numéro 011777.

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La Décision numéro 4 vise à instaurer une Culture de la Paix et du Dialogue au sein des établissements d’Enseignement supérieur. Pour ce faire, il fallait actualiser les textes sur les franchises universitaires. Cependant, après concertation très soutenue avec les différents acteurs et partenaires, il n’a pas été jugé nécessaire d’actualiser le cadre légiférant sur ces dimensions très sensibles de la vie des Universités publiques. Pour ce qui est de la mise en place d’une police universitaire dans les Établissements d’Enseignement supérieur afin d’assurer la sécurité des personnes et des biens, le diagnostic sécuritaire est réalisé, le consultant recruté. Par ailleurs, des Comités de Dialogue social ont été mis en place au niveau des Universités Cheikh Anta Diop de Dakar, Alioune Diop de Bambey et Assane Seck de Ziguinchor. Dans la même lancée, le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche occupe une place de choix et joue un rôle éminemment important dans le Haut Conseil du Dialogue social/HCDS, une Institution de la République vigilante, créée par le décret n°2015-211 portant nomination de ses membres, qui œuvre, sans relâche, à rapprocher toutes les parties prenantes de la vie économique, sociale et culturelle de notre pays. Le HCDS a été et reste un partenaire à la fois stratégique et déterminant dans la prévention, dans la médiation, dans le dialogue social et dans la résolution des crises lors des grèves dans les Universités publiques sénégalaises. En un temps record, le Haut Conseil du Dialogue social a réussi la prouesse de remettre à Son Excellence Monsieur Macky SALL, Président de la République du Sénégal, son premier rapport aussi riche que très documenté. La Décision numéro 5 se préoccupe très franchement de favoriser la carrière des enseignants, des chercheurs et du personnel administratif, technique et de service. Notez ici que cette Décision est profondément et effectivement englobante, d’autant plus que l’Université évolue sur les trois piliers interdépendants, à savoir les PER, les PATS et les Étudiants. L’autorité ne souhaite, en aucun cas, négliger nulle catégorie évoluant dans l’espace universitaire. C’est dire qu’elle a une intelligence réelle et heureuse des réalités de cet univers stratégique pour toute la nation sénégalaise. Adossées à cet état d’esprit puissant et agissant, les autorités ont pris la décision de s’engager dans la révision de la loi 81- 59 du 9 novembre 1981 et le décret numéro 89-909 du 5 août 1989 afin de les adapter au système LMD, à la culture d’évaluation. C’est ainsi que la loi 81-59 du 9 novembre 1981 fut révisée, votée et promulguée ; le décret numéro 89-909 du 5 août 1989 concernant le personnel de recherche est en cours de révision. Ceci démontre à souhait l’engagement réaffirmé de l’État et le Gouvernement du Sénégal ainsi que les syndicats de l’Enseignement du supérieur qui, en réalité, se sont investis pour la réalisation de ces objectifs, dans une ambiance apaisée. Le décret 2015-582 relatif à la reconnaissance, au classement et à l’équivalence des diplômes de l’Enseignement supérieur et de la Recherche fut pris d’autant plus qu’il fallait absolument réviser les textes régissant la Fonction publique pour tenir compte des évolutions récentes intervenues dans l’Enseignement supérieur et de la Recherche notamment avec la mise en place du système Licence-Master-Doctorat. Symétriquement, les textes régissant les Personnels Administratifs, Techniques et de Service furent soumis à discussions et sont en cours d’élaboration. Un autre décret 2011-1030 du 25 juillet 2011 créant un cadre réglementaire et/ou légal pour les Personnels Enseignants et Enseignants-Chercheurs du privé est circularisé ; la tutelle ministérielle est en position d’attente de la tenue du Comité interne et du Comité technique.

La Décision numéro 6 se préoccupe de faire de l’Étudiant sénégalais un acteur de formation, de favoriser sa réussite et d’améliorer notablement ses conditions de vie. Elle est un puissant exemple de la dimension sociale de la politique universitaire souhaitée et exécutée par le Gouvernement du Sénégal. Aussi, une batterie de mesures opératoires fut mise en branle pour la réalisation et la matérialisation de cette décision. La démocratisation, la transparence, l’équité, l’accès des étudiants à l’Enseignement supérieur sont rendus effectifs par la mise en action de la plateforme www.campusen. Le Gouvernement du Sénégal oriente de manière effective les nouveaux bacheliers dans les établissements privés dans des filières accréditées par le CAMES ou par l’ANAQ-Sup, avec une enveloppe financière conséquente. Tout bachelier qui le souhaite est, en effet, orienté sur la base du mérite et de la performance accomplie à l’examen du Baccalauréat. Au mois d’avril 2017, l’État du Sénégal a orienté 19 503 bacheliers dans les établissements d’enseignement supérieur privés, à raison de 400 000 FCFA par étudiant, la prise en charge annuelle qu’il garantit. Si tous s’inscrivent effectivement, l’État du Sénégal doit verser la somme annuelle globale de 7 801 200 000 FCFA, près de 8 milliards de FCFA. Soulignons que ces efforts seront renouvelés pendant trois années, si la même cohorte de bacheliers est soutenue et leur orientation dans le privé maintenue, soit la somme de 23 403 600 000 FCFA. Des modules de formation des étudiants au civisme, à la citoyenneté, à l’éthique, au leadership, à l’environnement, au développement durable, à l’entrepreneuriat ainsi qu’aux services à la communauté, sont déroulés à l’UASZ et à l’UVS. Autrement dit, l’Université sénégalaise doit assurer toutes ces formations pour obtenir une jeunesse accomplie, résolument préparée aux graves défis contemporains liés à la tolérance, aux rigueurs du marché de l’emploi donc de l’employabilité, aux changements climatiques donc de l’environnement, etc. Le Service à la Communauté est une problématique très sérieuse qui doit attirer davantage l’intérêt et l’attention de toutes les parties prenantes de l’Université sénégalaise.

Ce Service à la Communauté doit être organisé, cohérent pour jeter des ponts solides entre l’Université et les besoins de la Communauté (Agriculture, Pêche, Patrimoines culturels matériels et immatériels, Tourisme, etc.) ; à tous ces aspects de la vie nationale, l’Université doit apporter son expertise technique et scientifique, son appui-conseil, sa médiation. Ce Service à la communauté intérieure se traduit, d’ailleurs, par la mise en place d’une politique améliorant l’accueil et l’accompagnement des Étudiants qui se traduit par l’ouverture des Bureaux d’Accueil, d’Orientation et d’Information (BAOI) ainsi que des Bureaux de la Vie étudiante (BVE) dans toutes les Universités publiques. Le programme « un étudiant/un ordinateur » a été mis en œuvre depuis 2014 et environ 27 165 étudiants en ont déjà bénéficié au mois de juin 2016. Signalons, pour la magnifier, qu’une exonération des taxes est appliquée par l’État du Sénégal sur les ordinateurs ; la subvention par Étudiant est de 67 500 FCFA pour les Universités physiques et de 100 000 FCFA pour les Étudiants en formation à distance. Pour l’année 2016, les ordinateurs, les tablettes et les clefs de connexion sont gratuites pour les Étudiants de l’UVS. Nous devons reconnaitre ici aussi, l’effort considérable réalisé et consenti par l’État du Sénégal pour améliorer notablement les conditions d’études de nos Étudiants. L’État du Sénégal s’est attaché à l’amélioration et au renforcement des infrastructures d’hébergement des Étudiants par différents mécanismes combinant investissements publics, initiatives privées, partenariat public/privé. C’est ainsi que trois nouveaux pavillons d’une capacité de 1 044 lits ont été livrés à l’UCAD dans le Programme d’urgence du Chef de l’État, Son Excellence Monsieur Macky SALL ; quatre pavillons, d’une capacité de 208 lits, ont été finalisés et réceptionnés à l’UCAD ; à l’UASZ, il a été achevé deux bâtiments A & B d’une capacité de 104 lits pour l’hébergement des Étudiants. À l’UGB, les travaux de trois pavillons d’hébergement des Étudiants d’une capacité de 156 lits sont achevés ; à l’UADB, un restaurant de 500 places ainsi qu’un centre médico-social furent programmés dans le BCI 2016. L’Hôtel du Rail est entièrement réhabilité pour rendre effectif l’hébergement des Étudiants de l’Université de Thiès au moment où démarrent les travaux de construction de pavillons d’hébergement des Etudiants à l’EPT. Soulignons qu’un Programme de 30 000 lits est en cours de mise en œuvre dont le marché de 4 000 lits à l’UCAD et 2 000 lits à l’UGB sont effectivement attribués. Un Projet de PPP avec AMSA et UBA est en cours d’élaboration pour 18 000 lits (les 15 000 lits pour l’UCAD dont les travaux sont d’ailleurs très avancés ; 3 000 lits pour l’UAM. Les Bourses furent auditées pour statuer sur leurs mécanismes et leurs critères d’attribution : bourses d’excellence, bourses pédagogiques, bourses sociales ; la composition de la commission d’attribution, les mécanismes de sécurisation de leur paiement régulier et à date échue. Pour ce faire, l’Audit de l’IGF est réalisé ; l’Audit du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche financé par la Banque mondiale est aussi réalisé ; le décret sur les nouveaux critères d’attribution des bourses a été pris. L’attribution est basée sur le mérite d’abord, ensuite sur le social. Une innovation de taille est la création de bourses d’excellence nationale, de bourses de mobilité et de bourses de Doctorat par alternance. Nous n’oublions guère l’augmentation du taux des bourses d’excellence à l’Étranger et son ouverture à tous les pays de destination des Étudiants sénégalais. Ces bourses sont octroyées par une Commission nationale avec la participation effective de toutes les parties prenantes ; la transparence jouant pleinement, les listes des attributaires sont largement diffusées et mises à la portée de tous les intéressés. Mieux, les bourses, qui coûtent 52 milliards par an à l’État, sont désormais payées à date échue depuis l’année universitaire 2014-2015. Ces efforts emportent l’adhésion enthousiaste de tous les Étudiants qui perçoivent, assez souvent, très tôt leurs bourses.

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Il fallait aussi créer un Centre national des Œuvres universitaires et sociales (CNOUS) auquel sont rattachés des Centres Régionaux des Œuvres universitaires et sociales (CROUS). Le Projet de Décret portant modification du Décret 2014-565 portant organisation du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche est en cours afin de remplacer le CNOUS par la Direction générale des Œuvres universitaires au niveau du MESR ; la loi portant création des CROUS de Ziguinchor, Bambey et Thiès est votée et promulguée. Le Directeur général du CROUS de Ziguinchor est nommé et a pris fonction. Il est décidé de rendre obligatoire l’enseignement de l’Anglais dans les Établissements d’Enseignement supérieur au cours des trois premières années d’études, pour favoriser la mobilité internationale de nos Etudiants et l’implication d’Enseignants du monde anglophone dans leur formation, de promouvoir l’apprentissage de nos langues nationales pour une meilleure insertion de nos Etudiants dans la vie socioéconomique. Si des discussions sont en cours avec le British Council, l’Institut sénégalo-britannique pour l’Enseignement de l’Anglais (ISBEA), l’UVS, les Départements d’Anglais et de Langues étrangères appliquées, pour convenir des modalités de mise en œuvre de la directive, par contre, des langues nationales sont effectivement enseignées à l’UCAD ; à l’UGB, existe un Département Langues et Cultures Africaines à l’UFR Civilisation, Religions, Arts et Communication (UFR-CRAC). Pour ce qui est du renforcement du partenariat entre les EES publics et privés et le monde socioéconomique pour la création d’incubateurs et/ou de centres de transfert technologiques au sein de chaque EES, des incubateurs sont fonctionnels à l’UGB et à l’UCAD, celui de l’UASZ est en cours de construction par le Ministère de l’Industrie ; la ferme agricole est revitalisée. La Décision numéro 7 renforce la carte universitaire pour favoriser l’accès à l’offre de formation et assurer la qualité de l’Enseignement supérieur. Pour ce faire, il s’agit de finaliser les projets suivants : sur tous les chantiers en cours dans les Universités publiques du Sénégal, des Instituts Supérieurs d’Enseignement Professionnel/ISEP, des Espaces numériques ouverts/ENO, les taux de réalisation vont de 40 à 100% ; ces résultats sont de véritables performances obtenues grâce à l’abnégation incroyable de Monsieur Le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, un Ministre de la République viscéralement attaché à la parfaite exécution et à la finalisation de tous les chantiers dont il a eu l’insigne privilège de poser les premières pierres aux côtés de Son Excellence Monsieur Macky SALL, Président de la République du Sénégal. Partout, au Sénégal, d’imposants édifices dédiés exclusivement à l’Enseignement, à la Formation, à la Recherche, sortent de terre «comme des épis de mil en périodes de bonnes pluviométries», disent nos innombrables interlocuteurs rencontrés durant nos multiples pérégrinations nationales conduites par Monsieur Le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, l’infatigable Professeur Mary Teuw NIANE. C’est ici le lieu de s’arrêter sur les Centres de Recherches et d’Essais/CRE qui offrent de formidables opportunités aux femmes et aux jeunes qui, armés d’une capacitation dans des domaines divers et variés sont aptes à s’engager dans la vie économique productive. La Décision numéro 8 donne un nouvel élan à la Recherche et à l’Innovation. C’est ainsi que la Direction générale de la Recherche (DGR) avec ses quatre Directions qui sont fonctionnelles (Décret numéro 2014-565 du 06-05-2014 portant organisation du MESR et le Décret 2016-619). Les financements, s’élevant à plusieurs milliards de FCFA, consentis par le Gouvernement du Sénégal, sont naturellement colossaux (près de 500 milliards de FCFA). Rappelons simplement qu’à l’issue de la Concertation sur l’avenir de l’enseignement supérieur, le Président Macky SALL s’était engagé à investir 302 milliards dans l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Au mois d’avril 2017, les évaluations des engagements se situent à 440 milliards. Autrement dit, ce sont 2,5% plus que ce qui a été injecté durant les 56 ans d’indépendance.

L’équité territoriale, tant recherchée, la centralité du PER, du PATS et de l’Étudiant dans le système, tant revendiquée, la réforme des Titres et des Grades (avec impacts financiers), tant envisagée, « La réforme des retraites au Sénégal : vers des régimes viables et inclusifs » impulsée par la Seconde Édition de la Conférence sociale, tant attendue et d’ailleurs tenue du 24 au 25 avril 2017, sont en phase de réalisation complète sous le magistère de Son Excellence Monsieur Macky SALL, Président de la République du Sénégal qui a porté son choix heureux sur la personne du Professeur Mary Teuw NIANE, aussi intègre que déterminé. Les budgets des universités, la retraite, à n’en pas douter, constituent des préoccupations majeures de Son Excellence Monsieur Macky SALL et de son Gouvernement. Sans conteste, le pari du Gouvernement du Sénégal est gagné à 95% dans le secteur de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. En conclusion de cette longue et riche revue des réalisations du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, ne fredonne-t-on pas à Méry, mon village natal, que : « Macky a décidé, Mary a exécuté » ?

Pr. Daha Chérif BA, Directeur de l’Enseignement supérieur public/DESPUB