Airtel Africa souhaite céder des tours de télécommunications lui appartenant pour réduire son endettement. Ses performances sur la période de 6 mois s’achevant en septembre 2020 ont justement été plombées par un coût élevé de remboursement de dette.
Airtel Africa, le deuxième plus gros opérateur de téléphonie en Afrique pour ce qui est du nombre d’abonnés, prévoit de céder des tours de télécommunications lui appartenant pour soutenir sa stratégie de désendettement.
Lire aussi l’article : 8 édition d’Angel Fair Africa : La crème de l’entrepreneuriat féminin en vedette
Ce projet concerne 4500 tours présents dans 5 pays de la région, apprend-on de Bloomberg qui cite Raghunath Mandava, directeur général de cette entreprise.
Au 30 septembre 2020, le stock de la dette d’Airtel Africa a atteint 3,5 milliards $, en hausse comparé au niveau de la même période en 2019. D’un autre côté, cela représente 2,2 fois son bénéfice avant impôts et amortissements sur une période de 12 mois.
En 2019 déjà, le groupe avait utilisé une part importante des ressources mobilisées lors de l’introduction sur les bourses de Londres et de Lagos pour réduire sa dette.
Plusieurs opérateurs de téléphonie mobile d’Afrique vendent des tours à des opérateurs spécialisés choisissant d’économiser sur les coûts de maintenance, se désengager des problèmes de sécurité et de contourner les pénuries d’infrastructures électriques et routières.
Pendant ce temps, le besoin de pylônes supplémentaires en Afrique augmente à mesure que des millions d’utilisateurs adoptent des smartphones et qu’un haut débit internet est nécessaire.
Pour les 6 premiers mois de son exercice 2020/2021, Airtel Africa a déclaré un chiffre d’affaires de 1,8 milliard $ en hausse de 16,4% lorsqu’on applique le même taux de change que l’année précédente. Mais, des remboursements de dette plus importants ont pesé sur sa rentabilité. Son bénéfice au 30 septembre a été de 112 millions $, en baisse de 48,5%.
Source : Agence Ecofin