samedi, décembre 28, 2024

Agriculture, économie numérique … : les obstacles à l’éclosion décelés par une étude

0 commentaire

Selon une étude du Cabinet Deloitte, le secteur agricole, un des piliers de l’économie sénégalaise contribue à hauteur de 17% du PIB et constitue 56% des emplois du pays, tout en occupant 73,8% des ménages du pays.

Cependant, l’étude précise que la conformité aux exigences qualité du secteur reste une priorité pour près de 90% des entreprises du secteur. « L’amélioration de son impact environnemental est également une priorité majeure pour près de 80% des entreprises du secteur. 55% des entreprises du secteur agricole estiment faire face à des enjeux de rentabilité. La qualité des infrastructures et l’absence des chaînes de valeurs structurées sont considérées comme principaux facteurs dégradants pour 65% des entreprises du secteur », indique le rapport qui ajoute que près de 50% des entreprises considèrent les coûts des facteurs (énergie, travail, matière première…) comme éléments dégradant leur compétitivité. 

Lire aussi l’article : Le Fonds de développement des services universels de télécommunications (FDSUT) veut le retour des cabines téléphoniques dans les lieux publics au Sénégal

Pour ce qui est de l’économie numérique adossée à la stratégie nationale 2025 et dont la contribution est de 6,28% du PIB en valeur, les acteurs interrogés pour les besoins estiment que des enjeux importants sont à prendre en compte pour relever les défis et atteindre l’objectif de  contribution de 10% et 35 000 emplois directs. 

« Pour 69% des entreprises du secteur, tenir la pression sur les marges est l’enjeu stratégique le plus important. Ces entreprises s’accordent à 46% pour positionner la révolution digitale comme 2nde priorité et enfin avec 38% le suivi de l’évolution des attentes et du comportement des clients ferme le top 3 des enjeux stratégiques. La majorité des entreprises du secteur, soit 69%, identifient deux grands facteurs les plus dégradants pour leur compétitivité. Il s’agit du haut niveau des impôts et taxes et du coût du financement. En outre, la prépondérance de la concurrence informelle (46%) est considérée comme le 3ème obstacle majeur », détaille le rapport de l’étude.