L’information a impacté le fonctionnement de la structure depuis que la nouvelle a été rendue publique. Beaucoup de questions sont restées sans réponses surtout celle de savoir comment cela est-il possible?
Et voila que le procès ne donne pas de réponse face à l’entente des populations. Voir disparaître en l’air plus de deux cent ordinateurs sans que personne ne soit responsable de ce vol. Bizarre aux yeux de ceux qui attendent toujours d’être édifiés sur cette affaire.
La Chambre d’accusation de la Cour d’appel de Dakar vient d’annuler le procès-verbal (N°980) de la Division des Investigations criminelles (Dic) pour vice de forme ou nullité.
Selon igfm, le gendarme Moussa Faye et ses complices présumés dans l’affaire du vol de 212 ordinateurs portables et fixes à l’Agence de l’informatique de l’État (ADIE) sise au Technopôle de Pikine, sont libres comme l’air. Bien que placé sous mandat de dépôt, ces derniers ont été sauvés par une erreur de procédure.
Ce, sur requête des officiers-défenseurs (avocats militaires) qui ont attaqué la procédure en annulation du fait que c’est la brigade prévôtale de la gendarmerie qui devait arrêter et interroger Malick Faye en sa qualité de militaire et non la Police.
En application des articles 44 et 46 du Code de justice militaire, la Chambre d’accusation a annulé les actes de la procédure relatifs à l’arrestation et l’enquête du gendarme Malick Faye accusé de vol à l’Adie. Malheureusement, le Parquet a entrainé dans ce revers la Dic puisqu’il aurait dû confier l’affaire dès le départ à la Gendarmerie.