Première femme recteur, le Professeur Ramatoulaye Diagne Mbengue, veut passer par la pluridisciplinarité pour ‘’améliorer la santé de la recherche’’
’’Un de nos défis, c’est de faire en sorte que nos chercheurs travaillent de plus en plus ensemble’’’, a dit le recteur qui a relevé que la complexité des sujets contemporains appelle une conjonction de compétences et de disciplines.
Elle s’exprimait en marge d’une séance d’information sur un projet d’optimisation de la chimioprévention du paludisme saisonnier (CPS), piloté par l’Université de Thiès dans 13 pays d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale.
’’C’est donc une approche plurielle et pluridimensionnelle que nous essayons de mettre en place dans notre université, (pour) enlever les clivages entre les disciplines’’, a poursuivi Ramatoulaye Diagne Mbengue selon nos confrères de l’APS.
Pour souligner l’importance de la pluridisciplinarité, elle a évoqué à titre d’exemple, le fait que la réticence de certaines populations à la prise de médicaments, nécessite l’intervention d’un sociologue et d’autres partenaires comme des ‘’bajenu gox’’ .
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L’Université de Thiès compte quatre pôles : un pôle sciences de la santé, un autre dédié à l’agriculture, un autre aux sciences économiques et sociales, ainsi qu’un pôle scientifique et technologique.
’’Si ces quatre pôles s’ouvrent et travaillent ensemble sur des questions d’intérêt scientifique et national, cela nous permettra d’améliorer encore plus la santé de la recherche’’ à l’Université de Thiès, a fait valoir Mme Mbengue.
Le recteur a fait part de sa ‘’grande fierté’’ quant au rôle de l’Université de Thiès dans ce projet qui la ‘’positionne sur le plan national et international’’.
Selon Ramatoulaye Diagne Mbengue, la recherche ’’se porte bien’’ à l’Université de Thiès, qui compte de nombreux chercheurs travaillant avec des laboratoires nationaux et internationaux.