Avec un taux de pénétration du téléphone très élevé dans plusieurs pays, le Mobile money a un avenir radieux dans le continent africain. C’est ce que l’opérateur MTN Cameroun a compris à travers son projet d’attribution de crédits via Mobile money.
Lors de son assemblée générale tenue au mois de juillet 2020, l’entreprise de téléphonie mobile, MTN Cameroon, décidait de porter à 850 millions de F CFA le capital de social de Mobile Money Corporation (MMC). Une décision qui posait les jalons du segment du mobile banking au Cameroun.
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Le géant sud-africain par cet acte, s’arrime à la règlementions de la Commission bancaire d’Afrique centrale (Cobac) relative aux normes prudentielles applicables aux établissements de paiement, dont les textes en leur article 2, stipulent que « le capital social minimum libéré des établissements de paiement est fixé à cinq cents millions de F CFA ».
Il s’agit d’un montant de base qui permet à tout prestataire d’effectuer des services de paiements tels que les versements et les prélèvements et le retrait d’espèces sur un compte bancaire/paiement, les prélèvements, virements ou encore des crédits bancaires.
Selon des informations à EcoMatin, l’opérateur sud-africain développe à l’heure actuelle, une plateforme qui lui permettra d’offrir des services de prêts et d’épargne à ses clients Mobile Money. De la même source, lebledparle.com apprend que MTN Cameroon a d’ores et déjà signé des accords avec plusieurs institutions de microfinance au Cameroun. « L’opérateur ne servira que d’intermédiaire pour les transactions. De manière concrète, les microcrédits octroyés, via mobile Mobile Money ne proviendront pas des caisses de l’opérateur, mais de la microfinance. Idem pour l’épargne », indique notre confrère.
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Notons que depuis l’adoption, le 1er janvier 2019 du règlement Cemac relatif au service de paiement, les services de paiements ne sont plus l’apanage des établissements de crédits et de microfinances. Les opérateurs de téléphonie mobile peuvent désormais se constituer en prestataires via des filiales.
Cependant, les prestataires ne peuvent fournir leurs services que via l’intermédiaire d’une banque et ont besoin de celle-ci pour respecter les exigences réglementaires.
Avec lebledparle.com