Les chiffres ne sont pas très bons pour le Cameroun en matière de sécurité online. Selon l’Agence nationale des TIC, le pays a perdu en 2019, 6 milliards FCFA dûs aux fraudes bancaires
L’escroquerie aux faux ordres de virement (Fovi) a été la technique de prédilection des cybercriminels sur la période.
Cela passe, entre autres, par une demande de virement non planifiée, au caractère urgent et confidentiel ; un changement de coordonnées téléphoniques ou mails ; un contact direct d’un escroc se faisant passer pour un membre de la société, etc.
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Selon cet établissement public administratif, dirigé par Ebot Ebot Enaw, cela a été rendu possible à cause de la non-harmonisation des stratégies de cybersécurité dans différentes structures ; le non-respect des référentiels et mesures correctives proposés par l’Antic ; l’absence d’un cadre multiacteur chargé de la gouvernance de la sécurité des systèmes d’information ; le faible niveau de sensibilisation des populations ; la faible densité des structures de formation sur la cybersécurité ; l’absence d’une stratégie opérationnelle de communication digitale ; le non-respect des dispositions de la loi relative à la collecte des données de trafic et à l’identification des abonnés par les opérateurs, etc.
L’Agence signale qu’elle a émis 31 bulletins de sécurité en 2019 et reçu plus de 2 050 plaintes relatives aux cas de scamming, phishing, etc. depuis 2018.