La face cachée de l’iceberg ! Le gouvernement aurait intimé fermement l’ordre aux chefs d’établissements, selon le Sg du Cusems Authentique, Dame Mbodj, «de ne jamais communiquer sur les cas positifs dans les écoles, parce qu’ils ne veulent pas qu’on ferme les établissements».
Selon Sud quotidien, c’est une révélation qui met à table une autre facette de la décision du gouvernement à limiter les tests de dépistages de Covid-19 aux personnes asymptomatiques.
«Les élèves développent des cas asymptomatiques de cette maladie de la Covid-19», confirme le Dr Aliou Dia, chef de la Division du contrôle médical scolaire au niveau du ministère de l’Éducation nationale
Donc, révèle Dame Mbodj, «en prenant cette décision de ne tester que les personnes asymptomatiques, c’est qu’ils savaient qu’en ouvrant les écoles, si on test les cas suspects, asymptomatiques, cela allait créer l’hécatombe au niveau des établissements» révèle le syndicaliste. Par ailleurs, le syndicaliste insiste sur le faite qu’il faut qu’on «organise une session de remplacement pour tous les candidats aux différents examens». Il n’a pas manqué d’affirmer que «Le Bac 2020 sera un Bac au rabais…».
Selon Sud online, la décision du gouvernement de ne tester que les cas symptomatiques dans les écoles semble camoufler une triste réalité dans notre pays. Que devrions-nous comprendre par les propos du Khalife général des «Tidiane», Serigne Babacar Sy Mansour, qui a sommé à plusieurs reprises l’État «de dire la vérité aux Sénégalais» ?
En effet, le gouvernement a bel et bien l’intention de cacher la vraie prévalence de la contamination dans le pays, assure le Secrétaire général (Sg) du Cusems Authentique, Dame Mbodj. Les spécialistes en santé publique et épidémiologie du monde entier s’accorde sur le fait que les jeunes personnes «développent pour la plupart la forme asymptomatique de la maladie du nouveau coronavirus».
Et, pour confirmer, Dr Aliou Dia, chef de la Division du contrôle médical scolaire au niveau du ministère de l’Éducation nationale laisse entendre que «les élèves développent des cas asymptomatiques de cette maladie de la Covid19». Or, après la réouverture des écoles, les services d’Abdoulaye Diouf Sarr ont décidé, contre toute attente, de ne plus tester les cas asymptomatiques pour ainsi s’opposer aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (Oms). Donc, révèle le syndicaliste, «en prenant cette décision de ne tester que les personnes asymptomatiques, c’est qu’ils savaient qu’en ouvrant les écoles, si on test les cas suspects, asymptomatiques, cela allait créer l’hécatombe au niveau des établissements».
Et d’ajouter, dans la même foulée : «le gouvernement, à travers le ministère de l’Education nationale, lorsqu’ils ouvraient les établissements le 25 juin dernier, avait donné des instructions aux chefs d’établissements de ne pas communiquer sur les cas positifs au niveau des écoles. Ils leurs ont donné la ferme instruction de ne jamais communiquer sur les cas positifs dans les écoles, parce qu’ils ne veulent pas qu’on ferme les établissements».
Sachant que ces élèves porteurs asymptomatiques du virus retournent dans leurs domiciles pour se brasser aux personnes âgées. Voilà le feuilleton qui expliquerait la flambée des cas graves et de décès depuis un certain temps dans notre pays. Et pour rappel, le Dr Mouhamadou Mbengue a d’emblée mis en garde : «Vous êtes malades ?… Circulez, on ne teste pas, allez transmettre le virus à vos proches, allez donner la mort! Quel État irresponsable !».
On pourrait également citer dans le même spectre d’analyse le spécialiste en santé publique, Dr Mohamed Lamine Ly, qui indique que «sans dépistage, l’épidémie devient souterraine» car, poursuit-il, «si on y ajoute le non- respect, tant décrié, des mesures barrières par les populations, la décision de ne pas tester des cas-contacts considérés comme «non vulnérables» relève, si ce n’est de l’irresponsabilité, tout au moins de l’inconscience».
Pour le syndicaliste, «le gouvernement veut camoufler la réalité. Nous condamnons le gouvernement car, s’il y avait une volonté de stopper la chaine de transmission, il allait tester les élèves suspects dans les établissements».
Avec Sud quotidien