dimanche, décembre 22, 2024

Au Sénégal, le vrai virus n’est pas dans les hôpitaux mais dans les écrans

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Voilà les des plats disgracieux et méphitiques qui sont servis à nos enfants tous les soirs. Les maisons de production cinématographique concourent à la naturalisation de la perversion et à la banalisation pure et simple des relations intimes que le Seigneur a tant couvé et honoré.

Ce nouveau fond de commerce médiatique basé sur la turpitude et la fornication est la vraie grande pandémie qui s’écroule sur notre société dont les racines et semelles étaient le « KERSA » (pudeur), le « SUTURA » (décence), et le « TEGUINE » (savoir être).
Des femmes qui se dénudes devant des hommes, des femmes et hommes qui s’empressent devant une caméra sans gène aucune, une femme célibataire qui déclare librement : « MENOUMA MA FANANE SANS GOOR » ou encore une autre qui presse un mouchoir dans ses parties intimes pour le sortir plein de sang et j’en passe tant les exemples illustrant ces scènes sont insultants et déshonorant à l’endroit des femmes.
Et encore, les textes, discours et langages sont largement plus offusquants que les scènes visuelles.

La course est lancée !

Le trophée promis à la série la plus osée, aux scènes les plus obscènes, aux rôles les plus indécents et ceci sans aucune régulation médiatique et à des heures accessibles aux plus petits et donc aux plus vulnérables!

Dans la majeure partie des foyers sénégalais, un enfant de 10 ans pourrait facilement vous faire le résumé intégral de l’ensemble des séries du moment et avec les détails les plus choquants!

On en parle, on s’indigne mais derrière, ces mêmes séries enregistrent des millions de vues en des temps records par ces mêmes sénégalais qui se disent- ils indignés !

« SÉÉKHLU NAA ÑIAM LI BA NOPI DIKO JËFËNDIKOO »

Je pense qu’il est tant que toute la population se lève pour contrer ces « BOMBES MÉDIATIQUES » qui menacent de faire effondrer les mœurs et vertus de ce pays dont des grands Hommes et Femmes ont eu tant de mal à construire !

Par Sokhna Maï Mbacké Djamil